Le Conservateur nous apprend que le Malien décédé vendredi soir en fuyant un contrôle de police, avait déjà été arrêté deux fois. Et la justice l’avait déjà relaché deux fois. En conséquence :
"Ce serait donc la justice qui porterait la responsabilité de sa triste mort, en laissant sur le territoire une personne dont le statut est impossible, et qui constitue donc une proie idéale pour tous les trafics, du travail clandestin à la criminalité. Quand comprendra-t-on que le respect de la personne humaine commande l’application stricte mais raisonnable du principe d’expulsion commandé par la Loi, et un retour au pays qui seul leur assurera une vie de citoyen honnête dans leur environnement culturel ? Quand verra-t-on également que les clandestins ne sont pas des crétins, et que c’est notre laxisme qui les encourage à venir ? De l’Afrique à la Chine en passant par les montagnes de l’Afghanistan, les failles de nos systèmes d’immigration sont connues et exploitées sans vergogne. En ne pratiquant pas les expulsions systématiques, nous sommes responsables de cet odieux trafic des passeurs, des marchands de sommeil, des exploiteurs de clandestins, et des accidents qui surviennent".
Denis Merlin
Depuis Outreau, l’incompétence, l’inintelligence et le fanatisme des magistrats français n’est plus à démontrer.
Ils ont si bien manoeuvré que, depuis Outreau, rien n’a changé.
Rappelons qu’à Outreau ces messieurs avaient condamné des chrétiens, des catholiques blancs à des peines atroces, et , cela n’a pas été suffisamment souligné, il y avait une telle sélection dans la race et la religion que l’on ne pouvait considérer cela comme fortuit.
La colère du peuple gronde contre nos magistrats.
Pol
[A Pol : Parce qu’un clandestin est mort, on ne peut pas condamner la scandaleuse politique d’immigration ? Au contraire, cette mort est à mettre sur le compte des nervis qui utilisent les immigrés à des fins politiques. MJ]
Exupéry
Bravo pour ce commentaire plein d’humanité et de vérité.
Pascal G
Le drame de beaucoup de ces jeunes gens qui arrivent en France, après moult péripéties, en payant des négriers, qui comme ceux XVIIIème (le siècle, pas l’arrondissement) sont de leur race, c’est qu’en France ils connaissent une précarité pire que celle connue chez eux : et pourtant dans les grandes villes africaines, l’effondrement des structures sociales, et familiales, est souvent dramatiques pour eux, qui arrivent à l’âge adulte, sans formation, sans éducation, et donc sans avenir.
La décolonisation a été mal conçue : elle a mis en place des gvts aussi incapables que les nôtres de proposer la morale collective indispensable à toute société.