Depuis la publication hier du motu proprio limitant drastiquement l’usage du missel de 1962, les commentaires se multiplient pour exprimer une incompréhension, un désarroi, un désaccord, une blessure. Il est désormais plus facile pour un prêtre de bénir des homosexuels ou de donner la communion à des divorcés (quand le pape évoque des abus liturgiques à corriger, il fait preuve d’un cynisme méprisant, lui qui a autorisé les femmes acolytes, ce qui était jusque-là un abus liturgique…) que de célébrer la messe tridentine.
Voici par exemple l’incompréhension unanime exprimée sur Radio Notre-Dame, pourtant radio officielle de l’archevêché de Paris :
J’avoue être gourmand de savoir comment réagiront les évêques américains. Nous en avons un premier exemple avec Mgr Huying, évêque de Madison, qui vient d’écrire à ses diocésains pour les rassurer : rien ne changera dans son diocèse.