"Le CNI défend le maintien de l’article 88-5 de la Constitution qui rend obligatoire un référendum pour ratifier toute nouvelle adhésion à l’UE et demande à ses parlementaires de s’opposer à sa suppression lors du débat parlementaire. La suppression de cet article viserait à imposer aux Français l’entrée de la Turquie dans l’UE et les empêcherait de facto de s’exprimer sur le sujet […] La Turquie n’a pas vocation à entrer dans l’Union Européenne. Elle n’est pas européenne ni par son histoire, ni par sa géographie et encore moins par sa culture. La France doit avoir le courage de s’opposer à cette adhésion comme le préconisait le Président de la République, Nicolas Sarkozy, durant sa campagne présidentielle [Annick du Roscöat] refuse le dogme de la nécessité d’une construction européenne, au nom duquel nous devrions tout accepter. C’est la raison pour laquelle [elle] défends avec constance l’idée d’une Europe avec des frontières définies définitivement et par conséquent l’arrêt de l’élargissement de l’Union Européenne. Nos parlementaires ne voteront pas la réforme constitutionnelle à n’importe quel prix."