, présidente du Centre national des indépendants et paysans (CNI), a vivement critiqué l’action de Nicolas Sarkozy, et a jugé que le chef de l’État s'était coupé de la "base" des électeurs de droite, actuellement "très déstabilisés". Lors d'une conférence de presse, entourée des deux députés du CNI, Christian Vanneste et Gilles Bourdouleix, elle a notamment reproché à l'UMP son projet de loi sur le travail dominical, son absence de politique familiale et son refus de supprimer l'ISF. C'est pourquoi, le CNI, qui n’est plus parti associé à l’UMP depuis l’été dernier, présentera au moins deux listes aux européennes : l’une dans la région Grand Ouest et l’autre en Ile-de-France conduites respectivement par Annick du Roscoät et Stéphane Buffeteau.
La présidente du CNI sera donc opposée à Philippe de Villiers comme le souligne Minute :
"C'est Annick de Roscoät en personne, la présidente du CNI, qui affrontera Philippe de Villiers (…) "Lui et moi ne sommes pas sur le même créneau, nous explique-t-elle. Six mois avant une élection, il crie partout, se démène. Mais après, on ne le voit plus (…) Et pourquoi diantre, l'alliance n'a-t-elle pas été possible avec le MPF ? En 1998, aux élections régionales, poursuit Annick de Roscoät, le CNI a présenté des candidats communs avec Villiers sous l'étiquette Droite indépendante. Le président du CNI de l'époque, Olivier d'Ormesson [ancien député Front National, Ndlr] avait une entière confiance en Philippe de Villiers. Il me confiait : "Villiers m'a dit que j'étais son père spirituel. Je le laisse négocier la répartition des sièges au conseil régional au mieux de nos intérêts communs. Résultat : il n'y a eu que des conseillers MPF ! Alors chat échaudé craint l'eau froide ! " Contacté par Minute, le MPF n'a pas voulu commenter ces propos jugés "sans importance". "
Cela commence à faire beaucoup de monde à droite de l'UMP. Certes, les électeurs n'auront que l'embarras du choix (FN, MPF, CNI, DLR, dissidents FN…) mais obtiendront-ils des députés sans s'unir ? Rien n'est moins sûr, et de moins en moins…
Anonyme
“Le CNI reproche notamment à l’UMP sa proposition de loi sur le travail dominical, son absence de politique familiale et son refus de supprimer l’ISF. ” Quel rapport avec les enjeux de souveraineté ? Annick du Roscoät est à coté de la plaque ! “Six mois avant une élection, il crie partout, se démène. Mais après, on ne le voit plus (…)” Et le CNI, on le voit ?
cadoudal
du temps de THIERS déja, les royalistes et droites majoritaires s’émiettaient en de multiples chapelles ,faciles à manoeuvrer par BISMARCK et les républicains minoritaires. ainsi le désaveu de SARKO par le peuple français va profiter à la gauche si mal en point il y a peu
Pascal G.
Le CNI n’ plus d’électorat qui pèse qq peu, sa visibilité est quasiment nulle dans les médias. D’où sa recherche indispensable d’alliances, avec le RPR jadis, puis le MPF, etc……
Si le CNI constate que le MPF est ambigu par rapport à SARKOZY, ce qui n’est pas faux, il doit rechercher l’alliance avec ceux qui sont des opposants sans faille ni renonciation. En présentant des listes, le CNI contribue au succès électoral de l’UMP, du fait des règles d’attribution des sièges. Le CNI prouve ainsi, soit qu’il sert à diviser, soit qu’il a de l’argent à perdre. Lequel au vu des ses moyens financiers ?.
Il est d’ailleurs étonnant que Stéphane BUFFETEAU, ancien député européen villiériste, me semble t il, mais surtout devenu ensuite lobbyiste patronal européen au service d’une grande entreprise de traitement des eaux et des déchets qui traite beaucoup avec les élus de tous bords, siégeant dans plusieurs instances patronales européennes, se présente en Ile de France où il ne fera que de la figuration.
Candidature étrange à plus d’un égard : le patronat français et européen ne passe pas pour être très souverainiste.
Xtophe
Je trouve que Roscoät ne manque vraiment pas d’air, car elle a choisi de soutenir Sarközy dès le premier tour des Présidentielles, alors qu’elle aurait pu apporter son suffrage à Le Pen ou Villiers ! On ne peut pas dès lors faire grief à Villiers de sa complaisance (pour ne pas dire sa complicité) à l’égard de Sarközy.
Le Pen, Villiers, Roscoät ou Dupont-Aignan ne semblent décidément animés que par leur propre ambition et leur soif de pouvoir. Quant à mener une stratégie commune en faveur de la défense de la souveraineté nationale, ils s’en fichent éperdumenent. Comment voulez-vous dans ce cas choisir l’un ou l’autre de ces candidats, puisqu’ils pensent à eux avant de penser au pays ?
Je commence sérieusement à croire que le FN, le MPF, le CNI et DLR ne sont que de attrapes-gogos. Je voterai pour ces gens-là quand ils auront fait le sacrifice de leur orgueil personnel au profit d’un idéal qui les dépasse tous, à savoir la France. Pour l’heure, aucun de ces souverainistes de pacotille ne m’intéresse en aucune manière. Aucun d’eux ne mérite de remporter le moindre élu ; et ce ne serait que la juste récompense de leur combat d’arrière-boutique. Libres à eux de se battre comme de vulgaires chiffonniers, pourvu qu’ils payent les conséquences douloureuses de leur propre incurie…
ph
La France est vraiment malade de sa classe politique ou bien sa classe politique est une des plus hypocrite et/ou corrompue du monde. L’hypocrisie se repère tout de suite avec un peu du jugeote.
Pas étonnant que ces individus soient incapables de penser au bien du peuple avant leur intérêt personnel qui se confond la plupart du temps avec des intérêts cachés (franc-maçonnerie, organisations occultes, corruption…) et ça fait 30 ans que ça dure.
Nico
Petite rectification qui a échappé à Madame du Roscoat: Le cartel la droite indépendante entre le CNIP et le MPF a été crée en 1997 pour les législatives. ( Et non en 98 pour les régionales)
Martin
Qui connait le CNI ce groupuscule ?
Villiers lui est connu
Il est respecté en Vendée par la réussite magnifique du Puy du Fou
Il se bat contre cette Europe folle qui détruit la Famille et toutes nos solidarités