Lu sur le blog de Gonzague de Chantérac :
"Le Comité Directeur du Centre National des Indépendants et Paysans, auquel j’ai participé ce matin [samedi 25] à l’Assemblée Nationale, a entériné, à la suite d’un long débat entre les représentants des fédérations, le rapprochement du CNIP avec l’ARES (Alliance Républicaine, Ecologiste et Sociale), pour en constituer l’aile d’une « droite assumée » selon la formule du Président du CNIP Gilles Bourdouleix.
Cette nouvelle provoque une surprise très grande parmi les adhérents, militants et sympathisants qui suivent l’action politique du CNIP. Beaucoup s'interrogent sur cette alliance, surprenante, et ce qu'elle peut apporter au CNIP et aux convictions que nous défendons. Je partage largement ces interrogations. La décision prise ce matin ne constitue cependant qu’une étape de discussion, et non pas un engagement tant pour la présidentielle que pour les législatives et les élections suivantes.
En toute transparence, je me suis abstenu sur ce vote. Principalement en raison des manques de garanties.
L’Alliance, dont le lancement aura lieu dans quelques jours, se constitue de la coalition de plusieurs partis politiques que sont le Nouveau Centre (présidé par Hervé Morin), le Parti Radical Valoisien (présidé par Jean-Louis Borloo, possible candidat à l’élection présidentielle), la Gauche Moderne (de Jean-Marie Bockel, ancien socialiste) et la Convention Démocrate (d’Hervé de Charrette). Le CNIP en sera ainsi un cinquième membre fondateur, l'aile droite. Car l’axe de gravité politique de cet ensemble se situe aujourd'hui entre le centre-gauche et le centre-droit. Le rassemblement politique n’a de sens que s’il permet à chacun de faire vivre ses convictions et d'élargir véritablement l'offre politique.
Les positions des partis centristes et de M. Borloo, sur le droit de vote des étrangers, le mariage et l’adoption par les personnes de même sexe, le renforcement de l’ISF, le « Pass Contraception », les salles de shoot… ne sont pas les miennes et ne le deviendront pas."