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France : Politique en France / Valeurs chrétiennes : Education

Le collège unique en débat, ou pas

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a affirmé lundi que le collège unique n'était «pas tenable». Il a notamment proposé qu'on «réfléchisse à la manière d'évaluer à l'entrée» en sixième.

Dans l'entourage du chef de l'État, on affirme que ce sujet ne sera pas un «axe important» de la campagne présidentielle, qui se penchera plutôt sur le statut des enseignants. Toutefois, l''idée de différencier les parcours au sein d'un même collège, mais de façon réversible et à condition que les élèves continuent à acquérir le «socle commun de connaissances» obligatoire à 15 ans, fait son chemin.

Il y a une idée qui ne semble pas effleurer l'UMP, c'est de redonner pleine liberté aux chefs d'établissement et aux parents dans le choix des programmes, méthodes, collèges. Parce que collège unique, cela fait un peu pensée unique.

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3 commentaires

  1. “Il y a une idée qui ne semble pas effleurer l’UMP, c’est de redonner pleine liberté aux chefs d’établissement et aux parents dans le choix des programmes, méthodes, collèges. Parce que collège unique, cela fait un peu pensée unique.”
    Je comprends bien votre attachement à l’école hors-contrat, mais il faut quand même reconnaître que ce ne sera jamais qu’un système en marge de l’école publique et de l’ecole sous-contrat. Tous les parents n’ont pas le temps, les connaissances, l’envie même, d’élaborer eux-mêmes des programmes, méthodes ou pédagogies différentes.
    La réforme de l’éducation doit viser la masse des élèves, et donc se concentrer sur le système actuel, uniforme certes mais qui regroupe la quasi-totalité des enfants.
    [Vous vous trompez de sujet : l’école hors-contrat est aujourd’hui une solution de rechange face à l’école unique.
    Mais redonner cette liberté concernerait toutes les écoles, publiques comme sous-contrat. Et il n’est pas demandé aux parents de refaire chaque année les programmes, mais de leur redonner le choix et la possibilité d’influer sur les programmes. C’est-à-dire aussi de les responsabiliser, car l’école n’est pas non plus une garderie.
    MJ]

  2. Tout cela est bien joli mais le sujet est beaucoup trop idéologique. On continuera à imposer le collège unique soviétiforme pendant encore longtemps et à traîner des élèves dans des enseignements qui ne leur conviennent pas au risque de niveler encore par le bas.
    Au sujet de la responsabilisation des parents, c’est assez simple à dire dans les milieux socio-culturels relativement évolués. Mais lorsqu’on se trouve en face de parents qui parlent à peine français,désolé mais je suis obligé d’être en désaccord avec vous. Faire intervenir les parents nécessite qu’ils détiennent le SMIC intellectuel et acceptent de se donner la peine de s’investir pour leur progéniture.
    Les seuls à se préoccuper un peu de ces questions sont les mêmes qui se lancent dans la belle aventure du hors-contrat. Les autres s’en foutent, ont de la boue dans les yeux ou n’ont pas assez de neurones pour évaluer le danger.
    La situation est catastrophique. Le hors-contrat a juste pour mission de servir de radeau de sauvetage à une infime minorité qui conserve un réflexe de survie. Tant mieux pour elle et que Dieu la garde !
    [Certes, mais quoi qu’il advienne, les parents restent et demeurent les premiers éducateurs de leurs enfants. Si eux-mêmes refusent de s’investir, toutes les réformes de l’Education nationale resteront “cautère sur jambe de bois”.
    J’ai connu des parents n’ayant pas le “SMIC intellectuel” comme vous dîtes et qui se sont investis pour l’éducation de leurs enfants, qui font de très bonnes études. Il n’y a pas de secret, ni de fatalité.
    MJ]

  3. Ce système fonctionne très bien en Amérique, des parents moyennement instruits, obtiennent des résultats spectaculaires comparés à ceux des écoles, en instruisant leurs enfants dans le calme, sans rackett, avec un sommeil de qualité, serein, suffisant, non troublé par le ” LEVE-TOI, Voilà le Bus”.
    Les parents de France ignorent trop souvent que c’est leur droit naturel de diriger et choisir l’éducation de leurs enfants, c’est dans le plan de Dieu à qui il faut plaire plutôt qu’aux hommes.

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