Lu sur Daoudal Hebdo :
"Le 17 mai était l’IDAHO: International Day against homophobia and transphobia. Un combat primordial pour les autorités européennes. On a eu ainsi une déclaration du président de l’UE Herman Van Rompuy, une déclaration de Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne et commissaire à la Justice, et une déclaration de la Haute Représentante Catherine Ashton. Herman Van Rompuy disait que nous étions fiers dans l’UE d’être à l’avant-garde mondiale de la lutte contre l’homophobie. Viviane Reding insistait sur la détermination de la Commission à lutter contre toute discrimination à raison de l’orientation sexuelle et de genre, et saluait le récent arrêt de la Cour de Justice européenne condamnant l’Allemagne parce qu’un homosexuel ne bénéficiait pas de la pension complémentaire de son ami décédé. La déclaration de Catherine Ashton concernait la défense des droits des LGBTI dans le monde, enmettant l’accent sur « les personnes transsexuelles et intersexuées », qui « constituent un groupe particulièrement vulnérable au sein des LGBTI ». Car désormais on ne dit plus LGBT, mais LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels, intersexuels), en insistant sur les deux dernières catégories, car il s’agit d’aller toujours plus loin dans la subversion de l’ordre naturel, par l’idéologie du genre, qui aboutit à supprimer la notion même de genre: ce que permet le transsexualisme (quand soi-disant on change de sexe) et l’intersexualisme (quand soi-disant on ne sait pas de quel sexe on est): la reconnaissance et la promotion du transsexualisme et de l’intersexualisme étant désormais le nec plus ultra des droits de l’homme.
A l’occasion de cette journée, ILGA Europe a publié son classement annuel des Etats européens face aux droits des LGTBI. ILGA, cela veut dire International Lesbian and Gay Association. Mais au fil du temps sont venus les bisexuels, les transsexuels, les intersexuels. […] ILGA Europe est, bien sûr, financé par la Commission européenne. (Par nos impôts.) Son rapport 2011 fait apparaître qu’« aucun pays en Europe ne peut prétendre assurer une pleine égalité légale pour les personnes LGBT ». […] Or, le scandale est qu’il y a un pays membre de l’Union européenne qui est dans le rouge. Il s’agit de Chypre, qui est à – 2, comme la Turquie ou la Russie. Or une note négative implique des violations des droits de l’homme LGBT. De quoi s’agit-il ? A Chypre, il n’y a aucun « partenariat » homosexuel, pas de droit parentaux pour les homosexuels, il n’y a pas de loi antidiscrimination pour les biens et les services en référence à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre. Et en outre on n’y reconnaît le changement de sexe qu’après divorce… […] Le Vatican est-il noté? Oui. Et il est à – 2. Il est d’ailleurs le seul pays à n’avoir aucun point positif. Et il a donc deux points négatifs : absence de reconnaissance de tout partenariat homosexuel, et «absence de procédure légale ou administrative pour une reconnaissance légale de genre» (sic). […] Pourquoi la France n’a-t-elle que 5 points ? Parce qu’elle ne gagne pas trois points en n’ayant pas le “mariage” homosexuel, ne gagne pas trois autres points en n’octroyant aucun droit parental (au sens où l’entend ILGA) aux paires homosexuelles, et qu’elle perd deux points à cause des conditions mises à la reconnaissance du changement de sexe…"