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Pro-vie

Le combat pro-vie est mondial!

Le combat pro-vie est mondial!

Avec quelque 300 élus et dirigeants pro-vie et pro-famille de 45 pays d’Afrique, d’Amérique (notamment latine) et d’Europe, j’ai participé les 1er et 2 décembre dernier au sommet du Political Network for Values (PNfV) à Madrid. Nous y étions reçus au sénat grâce notamment à l’action des sénateurs espagnols Fernando Carbonell et Javier Puente (mais aussi à celle de Jaime Mayor Oreja, ancien ministre espagnol et ancien président du Political Network for Values, que nous connaissons mieux, en France, comme président de la fédération One of Us). Parmi les orateurs, on notait la présence des Français Gregor Puppinck, directeur de l’ECLJ (dont le discours a été publié sur votre blogue préféré hier) et Nicolas Bay, député européen.

Ce sommet fut l’occasion d’un déferlement de haine du lobby de la culture de mort (j’ai beau avoir un peu d’expérience des manifs gauchistes, cela fait drôle d’entendre la messe, célébrée par le nonce apostolique en Espagne, perturbée par des hurlements hystériques réclamant le “droit à l’avortement”…). Ce sommet fut aussi, de façon plus constructive, l’occasion pour le président du PNfV José Antonio Kast (ancien candidat à la présidence de la République du Chili) de passer la main au député croate au Parlement européen Stephen Bartulica.

Quelques semaines plus tôt, le Salon beige avait participé à l’organisation d’un Congrès européen de la famille à Dubrovnik en Croatie. C’est d’ailleurs à cette occasion que j’avais rencontré pour la première fois Stephen Bartulica qui m’avait notamment montré, à quelques dizaines de mètres de l’endroit où nous prenions notre petit-déjeuner devant une vue à couper le souffle, une petite île où les communistes de Tito avaient assassiné juste après la guerre tout ce que la ville comptait d’intellectuels catholiques… (Il n’est jamais inutile de se souvenir de nos héros et de nos martyrs pour retrouver le courage de nous battre quand la lassitude nous gagne!) Là aussi, de nombreux élus, intellectuels et dirigeants associatifs pro-vie et pro-famille étaient présents (parmi lesquels la députée française au Parlement européen Laurence Trochu qui venait de transmettre la présidence du Mouvement conservateur à Marion Maréchal).

Ces réunions existent certes depuis de nombreuses années. Mais ce qui est nouveau, c’est que des membres de gouvernements de certains pays européens y participent. C’est-à-dire que nous sommes moins “marginaux” que nous ne l’étions voici 20 ou 30 ans! Et, surtout, les thématiques de défense de la vie innocente, de la famille naturelle ou de la liberté de dire la vérité sont désormais beaucoup plus fédératrices qu’elles ne l’étaient. Voici dix ans, une réunion comme celle de Madrid aurait été annulée par la “droite”; cette année, la gauche n’a pas pu s’y opposer. C’est que la gauche “progressiste” a été si loin dans ses délires que la démocratie chrétienne du PPE, naguère frileuse sur ces questions, n’hésite plus à s’afficher aux côtés de dirigeants comme Giorgia Meloni ou Viktor Orban. Cela inquiète beaucoup la presse “bien-pensante” mais c’est pour nous un fantastique espoir. Alors qu’aujourd’hui, le principal “intergroupe” au Parlement européen est l’intergroupe LGBT, il devient envisageable que la défense de la famille naturelle devienne dans les prochaines années la principale cause transpartisane. En sens inverse, il devient de plus en plus commun de penser que l’on ne peut pas sérieusement s’opposer à l’invasion migratoire sans défendre la natalité et donc la vie innocente et la famille naturelle. En un sens, les positions conservatrices de Viktor Orban, d’ECR ou du PiS apparaissent de plus en plus pour ce qu’elles sont en réalité: centristes et non extrémistes comme veulent les présenter les médias dominants dont le logiciel interprétatif est aussi périmé que celui du sieur Macron! Quand on voit, aux Etats-Unis, des élus démocrates de premier plan critiquer le wokisme et la fameuse “intersectionnalité des luttes” (principales causes de l’échec de Kamala Harris), on mesure que le macronisme et la plateforme idéologique de LFI n’ont guère d’avenir (ce qui ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas gagner dans les urnes, c’est une toute autre question).

Bref, il y a du pain sur la planche, mais les perspectives sont enthousiasmantes!

Guillaume de Thieulloy

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