"L’histoire n’est pas avare de clin d’oeil ironique : l’Etat français et son système social boulimique, incapable de suivre une cure d’amaigrissement, poursuit sa course à l’obésité. Pas d’économie, pas de régime, mais de nouveaux impôts vont grossir son insatiable estomac.
Quoi de plus ironique dans cette histoire que de taxer des produits alimentaires accusés de développer l’obésité des (futurs) contribuables ? Tout en continuant à se goinfrer de nos impôts, l’Etat et la sécurité sociale nous incitent donc, par une hausse induite des prix, à réfrener nos fringales de calories ! On croira à tort que le lobby de la santé a gagné contre le lobby de l’agro-alimentaire : seuls les sodas, quelques alcools et comme toujours le tabac (qui pourtant fait maigrir) sont touchés par cette nouvelle mesure.
Les barres au chocolat, le Coca Cola, les fast-food et autres pizzas ne sont pas visés. L’Etat français n’a même pas le charme sombre de l’idéologie : ce n’est qu’à petit feu qu’il oriente les décisions des consommateurs et vide leurs poches. Sans doute parce qu’il ne s’agit surtout pas de guérir de l’obésite. Ni celle des citoyens, ni celle de l’Etat, mais bien de survivre d’expédients, le plus longtemps possible !"
Alors ces prochaines taxes ? Les frites-mayonnaise ? C'est McDo qui va être content…