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Homosexualité : revendication du lobby gay

Le communautarisme LGBT : l’individualisme outrancier

Lu sur Atlantico :

"Loin de rassembler une communauté homogène, la
communauté LGBT assume et revendique une forte hétérogénéité des individus qui
la composent. Certains militants de cette cause vont plus loin en
affichant une plus grande spécificité identitaire : queer, BDSM (Bondage,
Discipline, Domination, Sado-masochiste), polyamoureux ou polysexuels,
transgenres, etc. On parlera alors de communauté LGBTQBDSMP
…la liste
peut être très longue. La multiplication des catégories vise en partie à
dénoncer la norme sociale considérée comme hétérosexiste, issue d’une domination
hétérosexuelle et masculine. Rien que ça.

L’hyper segmentation identitaire est poussée
jusqu’à l’extrême, en découpant, divisant, catégorisant, les individus selon
leurs origines ethniques, leurs pratiques sexuelles. On réduit l’individu à un
acte en particulier, à une fraction de lui-même.
Chaque particularisme
pouvant se subdiviser lui-même en d’autres sous-particularismes. Cette fracturation permet ensuite de construire une
cartographie de micro comportements où chacun peut à loisir composer sa propre
identité, avec toutes les combinaisons et croisements possibles. Il ne sera pas
étonnant de voir demain – quitte à plonger encore davantage dans l’absurde- des
groupes revendiqués ou des individus s’affichant comme « femmes lesbiennes
noires » ou « hommes blancs polyamoureux fétichistes».

Cette mosaïque des micros identités révèle d’abord un
culte porté à soi-même dans la moindre de ses spécificités. Le Moi est au centre
de tout. Chaque singularité est sujet à glorification.
Dans cette centralité de Moi, peu de place pour
l’autre. L’autre réduit à ses particularismes est un amplificateur de cette
réduction de soi. L’autre, c’est celui qui découpé en microéléments, inspire
selon ses propres particularismes, sympathie ou répulsion. […]"

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6 commentaires

  1. Ou l’inventaire de toutes les déviances, en recherche de normalisation. Ballets bleus et ballets roses et autre pédophilie dans un avenir proche militerons pour leur propre reconnaissance ….. Belle perspectives d’une chute annoncée.

  2. Mais il n’y a pas “que” le sexe dans la vie !! ces gens là savent ils parler aussi d’autres choses?

  3. Pour le trajet des vacances, je propose
    de mettre un slogan de son cru contre le
    “mariage” homo à l’arrière de nos voitures.
    De quoi faire réfléchir des centaines de
    personnes en un soir… idem pour le retour !

  4. C’est du nanoréducteur pur produit d’un narcissisme disjoncté. Oui, un néologisme, mais qui enferme toutes ces sous catégories jusqu’à l’infinitude et a pour corollaire la fracture de la société en une multiplicité multiforme d’EGO sur-dimensionné jusqu’à la solitude.

  5. Quid de la fameuse “Egalité” à l’aune de laquelle nous devrions être mesurés au nom des “Droits de L’Homme” ?.

  6. D’accord avec l’article et le message de Ch Ed Durand qui termine avec “jusqu’à la solitude”. En effet, cela m’a frappée aussi en écoutant quelques réflexions de personnes “pro-mariage homosexuel”. Elles sont invariablement individualistes, le bien commun leur est totalement étranger. Exemples d'”arguments”:
    – de la part d’un homosexuel, “cela me ferait tellement plaisir de pouvoir élever un enfant, à moi qui n’y ai “pas droit” du fait de ma “différence”” –> le moi au centre de la réflexion, et l’invitation pour la personne d’en face à se centrer aussi sur ce “moi” pour le plaindre.
    – une jeune femme: “vous savez, moi, je connais un couple d’homosexuels qui ont “eu” un enfant par une mère porteuse et ils revoient toujours la mère, pour eux c’est important, hein! C’est très beau, ils sont très heureux, madame, vous êtes d’une autre génération voilà tout” –> implicitement, cette réflexion zéro sous-entend que la loi peut/doit être un ensemble de désirs individuels, doit partir des choix de vie individuels. Là encore, plus de notion de bien commun, aucune réflexion de fond concernant le passé, le présent et l’avenir de la société. Les petites situations personnelles et les sentiments (“ils ont l’air d’être heureux”) ont force de loi.
    On a poussé jusqu’aux extrêmes l’individualisme.
    Le 13 janvier, nous ferons passer le message exactement inverse: au-delà des différences (qui, pour le coup, enrichissent en effet nos relations), une fraternité réelle pour des valeurs bonnes et communes à tous, gratuité de l’engagement en faveur du bonheur de tous et en particulier des plus petits. Parce que nous sommes ainsi portés, finalement, par l’amour et le bien commun, que nous opposons à ces individus agrégés, nous gagnerons. Si nous savons rester unis tant que durera l’épreuve.

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