Sir James MacMillan, le compositeur écossais qui a été le fer de lance d’une lettre ouverte du 3 juillet au Times signée par des catholiques et des non-catholiques de la vie publique pour mettre fin à l’interdiction de la messe traditionnelle, a transformé cette lettre en une pétition que tous peuvent signer ici.
Je m’appelle Sir James MacMillan. Je suis un compositeur écossais qui, avec beaucoup d’autres personnalités du monde des arts et de la vie publique, a écrit au Times le 3 juillet pour demander au Vatican de mettre fin à sa récente politique d’interdiction de l’ancienne messe traditionnelle en latin dans les paroisses catholiques du monde entier.
Parmi les signataires figurent Bianca Jagger, militante des droits de l’homme, Dame Kiri Te Kanawa, Lord Lloyd-Webber et Sir András Schiff, musiciens, Tom Holland et A.N. Wilson, historiens, Tristram Hunt, directeur du Victoria and Albert Museum, Lord Stirrup, ancien chef d’état-major de la défense, et Sir Paul Smith, créateur de mode.
Certains d’entre eux sont catholiques, mais beaucoup sont non-catholiques et parmi eux se trouvent des non-croyants. Nous reconnaissons tous que, pour citer la lettre, la destruction de la messe latine traditionnelle serait “un acte inutile et insensible dans un monde où l’histoire peut trop facilement tomber dans l’oubli”.
Selon des informations persistantes en provenance de Rome, le Vatican, qui a déjà fortement restreint l’accès à la messe en latin, envisage ce qui équivaudrait à une interdiction mondiale formelle de sa célébration dans les paroisses ordinaires.
Cette pétition, tout comme la lettre du Times, est entièrement œcuménique et apolitique. Quelles que soient vos convictions, je vous invite à la signer en signe de soutien aux catholiques qui ont trouvé un réconfort spirituel dans l’ancienne messe en latin et qui, à l’heure où les minorités religieuses sont harcelées dans le monde entier, risquent d’être contraints de renier leur précieux héritage. Les messages de soutien doivent rester respectueux, car cette pétition ne remet en aucun cas en cause l’autorité du pape François et toute attaque à son encontre nuirait à notre cause.