La Commission Justice et Paix de la Terre Sainte, associée à l’Assemblée des Ordinaires Catholiques de la Terre Sainte, a récemment déclaré que ni les attaques du Hamas le 7 octobre, ni la guerre d’Israël en réponse ne répondent aux critères de la « guerre juste » selon la doctrine catholique. Selon la commission, la théorie de la guerre juste est de plus en plus utilisée pour justifier la violence en cours à Gaza. Cette commission a souligné que les guerres justes doivent clairement différencier les civils des combattants, un principe ignoré par les deux parties dans ce conflit, avec des conséquences tragiques. De plus, elles doivent faire preuve d’une utilisation proportionnée de la force.
En réponse, l’ambassade d’Israël auprès du Saint-Siège a fortement critiqué la déclaration, déplorant qu’un groupe de la communauté catholique ait décidé de remettre en question, en utilisant des prétextes religieux et des jeux de langage, le droit d’Israël à se défendre contre les intentions déclarées de ses ennemis de mettre fin à son existence.
Cette controverse soulève des débats passionnés au sein de la communauté catholique et internationale sur la légitimité et la moralité des actions menées dans le conflit israélo-palestinien, mettant en lumière les défis complexes de parvenir à une paix durable dans la région.
Armel
Merci
Meltoisan
Dans mon enfance, dans une école catholique, on commençait par s’informer sur “l’Ancien Testament”. On apprenait que bien des siècles, des millénaires avant JC, sur des terres du Moyen-Orient, le peuple Juif était porteur d’un message annonçant la venue du Christ.
Donc, les ancêtres des juifs étaient déjà présents sur ces terres du Moyen-Orient. Ils ont donc la légitimité d’y vivre et d’y rester.
Parmi leurs ennemis, on trouvait déjà des “Philistins”… Ils n’apprendront donc jamais rien ?
Ce qui est étonnant, c’est que des milliers d’années plus tard, on en est toujours à l’histoire de David contre Goliath. Les Goliath d’aujourd’hui portent un keffieh et sont d’extrême gauche. On en trouve toujours dans les rues de Paris ou dans notre Assemblée Nationale,
À suivre … Prochain épisode dans 1000 ans !
Bernard Mitjavile
Cette prise de position me semble raisonnable et équilibrée.
incongru
“doivent clairement différencier les civils des combattants” : difficile quand le combattant doit être dans le peuple comme un poisson dans l’eau (type de guerre révolutionnaire, version Mao)
“une utilisation proportionnée de la force” : je suis bon au couteau, discrètement,donc défense d’utiliser le pistolet dont tu es spécialiste (bien que bruyant et plus technique)
c’est avec ce genre de raisonnements que ceux qui se retranchent derrière la force ne sont pas et ne peuvent plus) être contestés : j’ai raison parce que le plus fort !