Au mois d’octobre, les députés ont modifié le congé de
paternité afin de l’élargir aux personnes de même sexe. Le
texte voté par les députés crée un « congé de paternité et
d’accueil de l’enfant » en remplacement du congé de paternité. En supprimant toute
référence à la filiation, ce texte exclut le père, dans
l’hypothèse où celui-ci ne serait plus le conjoint de la mère au moment
de l’accouchement. Face aux multiples réactions, le
gouvernement a modifié le texte au Sénat. Il a introduit un amendement
donnant les mêmes droits au père et à l’éventuel nouveau conjoint de la
mère au moment de la naissance. Chacun pourra ainsi prendre les 11 jours
de « congé d’accueil » prévus par la loi (18 en cas de naissances
multiples). Ce qui n'est pas gratuit.
L’exécutif
en a profité pour introduire un nouvel amendement, prévoyant qu’en cas de
décès de la mère au moment de l’accouchement, ses congés et les
indemnisations puissent être alloués à sa conjointe de même sexe. Ce droit
existe déjà pour le père. Il sera dévolu à l’éventuel nouveau conjoint
si le père ne fait pas valoir ses droits.
ID
Longue discussion en tractant ce matin avec un petit jeune complètement lobotomisé qui ne voyait pas le mal, puisque le congé pat’, c’est bien connu, c’est “juste” pour filer un coup de main à la mère à la sortie de la maternité.
Ben voyons. Moi je vais dresser mon chimpanzé pour qu’il m’aide à préparer les biberons et à changer les couches.
Enfin, ce garçon, c’était un écorché vif de la vie, il n’a connu son père qu’à 17 ans.