Chronique de La Manif Pour Tous :
"Le congé parental est un puissant outil que la société met en œuvre pour soutenir les parents qui ont des enfants en bas âge. Alors que le bilan de la réforme votée par les socialistes en 2014 est catastrophique, une directive européenne est actuellement débattue au parlement européen qui pourrait aggraver encore la situation.
En France, la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes a réformé le congé parental afin de forcer à un partage plus équitable entre la mère et le père. Deux ans après son entrée en vigueur, le bilan de la nouvelle prestation (la PreParE) est catastrophique : on constate une baisse massive – moins 16% – du recours au congé parental. En effet, le nombre de pères prenant un congé parental n’ayant pas augmenté – il est au contraire en baisse depuis 2014 –, ce congé est plus court puisque le dispositif de Najat Vallaud-Belkacem sanctionne l’absence de répartition entre les deux parents d’une année en moins sur les trois.
L’objectif d’égalité est donc un échec, sans parler de la liberté réduite des couples dans leur choix de vie. Et ce n’est pas fini : l’Union nationale des associations familiales (UNAF) estime que cette tendance va persister. A se demander si le premier objectif n’était pas l’économie de 800 millions d’euros annuel pour l’Etat, sur le dos des familles, une caractéristique du quinquennat Hollande.
Du côté de l’Europe, un projet de directive européenne est actuellement débattu au sein de la Commission européenne. Le texte prévoit un congé parental avec un haut niveau de rémunération, mais de seulement quatre mois pour chacun des parents, non transférables entre eux. Parce que les eurodéputés socialistes français estiment que ce projet favoriserait l’égalité hommes-femmes, ils le soutiennent.
Mais si Emmanuel Macron approuve « les principes de la directive », il a déclaré que « c’est une belle idée qui peut coûter très cher et finir par être insoutenable ». Sans se prononcer sur le fond, il donne donc la priorité à l’économie. La politique familiale est pourtant un outil fondamental de relance de la démographie dont le retour sur investissement est très positif économiquement, à moyen et long terme. Cela ne semble pas être le cas du Président de la République.
Ce projet pose néanmoins un autre problème, et de taille, qui est celui du principe de subsidiarité pour tout ce qui touche à la famille : nous rejoignons ici Muriel Pénicaud, Ministre du travail, qui a rappelé que « ce n’est pas à Bruxelles que l’on doit décider dans le détail comment [le congé parental] doit fonctionner pays par pays ». Un rappel que Macron n’aura pas forcément apprécié, même si, en l’occurrence, il n’était pas favorable au projet en question."
ohlala
laisser libre les ménages de décider ce qui est bon pour l’équilibre de la famille!!!!
la priorité est l’épanouissement des enfants et non l’égalité entre père et mère!!!!
Sam
Avec le développement de la chirurgie transsexuelle on pourrait peut-être se mettre à faire fonctionner les seins des pères de famille pour qu’ils puissent donner du lait paternel. Ainsi cette égalité se justifierait pleinement. Les droits de l’homme qui représentent les pleins pouvoirs de l’homme sur le droit naturel pourraient sans encombre ajouter cette nouveauté. Certes cela va contre la création, mais qu’importe si l’homme est dieu, tout est possible.
L’Union Européenne est une étape vers un gouvernement mondial tel qu’il fut présenté dans le désert au Christ : “Le démon l’emmène encore sur une très haute montagne et lui fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire. Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes pour m’adorer. » Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, et c’est lui seul que tu adoreras. »” (Matthieu 4, 1-11)
Ce gouvernement mondial ne se fera que sous des directives sataniques qui ressemblent de plus en plus à celles de l’Union Européenne. Et nombreux sont les politiciens qui préfèrent faire un pacte avec le diable plutôt que de perdre leurs privilèges.
Comme quoi l’égalité n’est pas toujours souhaitable.
Alinou
Encore une loi hors-sol de ces tarés de socialistes qui se heurte au mur de la réalité… c’est étonnant qu’ils n’aient pas intégré dans cette loi une prime pour les hommes qui allaitent.
C.B.
Pour éviter une discrimination misogyne, “Alinou | 17 mai 2018 10:22:22”, il faudra créer (car il ne me semble pas qu’il y en ait une actuellement), une prime pour les femmes qui allaitent. Il faudra certainement penser à un argumentaire serré, car ceux ou celles qui se reposent sur des biberons vont hurler à la discrimination!
kerit
On dirait que l’allaitement n’existe plus.
C’est pourtant une façon reconnue d’améliorer les défenses des enfants et de limiter les allergies qui sont devenues un véritable de santé publique.
C’est bien triste.