Dans un communiqué du 13 septembre :
Nécessité d'un débat large et démocratique : en prenant position sur ce projet de loi, les
protestants évangéliques agissent non seulement au nom de leurs convictions mais aussi par
souci du bien de toute la société. Ils estiment que ce projet promeut les intérêts d'une
minorité et que ceux-ci vont à l'encontre du bien commun. En particulier de celui de
l'enfant à avoir un père et une mère. Une question de cette importance mérite un débat
large et démocratique dans lequel les protestants évangéliques souhaitent être entendus.- Différence homme/femme : les protestants évangéliques rappellent que la différence
homme/femme est depuis toujours une donnée fondamentale de l'anthropologie. Vécue
partout et depuis les origines de l'humanité comme un enrichissement, elle fonde le
mariage, la procréation et la famille. À ce titre, nier ou relativiser l'importance de l'altérité
dans la cellule familiale est une régression. - Mariage : les protestants évangéliques affirment que le mariage n'est pas seulement une
affaire privée entre deux personnes. Il est également une disposition publique qui structure
la société et encadre la famille et le droit de filiation. Ouvrir le mariage à des personnes
de même sexe, sous couvert de non-discrimination et de liberté de choix individuel,
remettrait en cause un fondement structurant de notre société. Ce serait aussi céder à une
idéologie faussement égalitariste qui conduira immanquablement à une confusion des
repères et bouleversera les structures sociales. - Parentalité : les protestants évangéliques affirment encore qu'il est dans l'intérêt supérieur
de l'enfant d'être élevé par son père et sa mère. Si l'on ne peut ignorer l'existence de
nombreuses exceptions, subies ou choisies, rien ne semble justifier l'abolition de cette
donnée anthropologique et psychologique fondamentale. Les protestants évangéliques font
remarquer que, sous couvert d'égalité, l'homoparentalité crée une inégalité pour les enfants
en leur inventant une filiation fictive qui les privera de leur filiation réelle. Il ne saurait y
avoir de droit absolu à l'enfant, car l'intérêt de celui-ci doit primer le désir des adultes. - Marchandisation du corps : les protestants évangéliques pensent que le projet d'un mariage
entre personnes de même sexe introduira de fait à un droit à la filiation et risque d'ouvrir la
voie à la marchandisation du corps. La demande de gestation pour autrui s'inscrira comme
une suite « logique » de cette évolution. Même si le projet de loi ne l'envisage pas à ce stade.
Tout comme pour l'aide médicale à la procréation (AMP) qui servira de recours pour
contourner le fait que l'acte homosexuel est par nature, et non seulement par accident,
infécond. - Pas de discrimination : le CNEF précise que les Églises et associations qui le composent
condamnent toute haine et toute injustice envers les personnes homosexuelles et considèrent
comme intangible la valeur de toute personne quelles que soient ses choix de vie. À ce titre,
elles prônent l'accueil de tous. Cependant, elles ne considèrent pas toutes les formes de
conjugalité de manière indifférenciée. Les protestants évangéliques croient que la fécondité
que Dieu accorde à l'homme et à la femme est un don de Dieu.
Le CNEF invite donc le gouvernement et les décideurs de la société civile à poursuivre une politique
familiale volontariste favorisant la stabilité du mariage et de la famille. Il s'agit d'une haute exigence
morale pour le bien de la société et des enfants en particulier."
siloe08
http://www.nonaumariagehomosexuel.com
siloe08
LEON XIII ;
“Car un Etat est ce que le font les moeurs du peuple; et de même que l’excellence d’un navire ou d’un édifice dépend de la bonne qualité et de la disposition convenable de toutes ses parties, de même le cours des affaires publiques ne peut être régulier et sans accident qu’à la condition que les citoyens suivent eux-mêmes une ligne droite de conduite..
L’ordre politique périt, et avec lui tout ce qui constitue l’action de la vie publique, s’il ne procède du fait des hommes;
or, les hommes ont coutume de le former à l’image de leurs opinions et de leurs moeurs….”