Jean-Jacques Walter, ingénieur de l’École des Mines, a fait sa carrière dans la technologie, dirigé une société de recherche et développement. A 75 ans, il est retourné à l’université pour devenir docteur d’État en islamologie. Son retour dans un parcours universitaire n’a pas été sans difficultés. Sa thèse entend étudier le Coran grâce aux techniques mathématiques. Quand une personne écrit, elle a une sorte de signature en termes de style, de vocabulaire qui peut, par les maths, être mis en avant. Cela permet aussi la datation d’un écrit. Le résultat de ses recherches : le Coran a été écrit par une cinquantaine d’auteurs sur une période de 200 ans.
Lorsqu’il a cherché à rejoindre une école doctorale, pour continuer de travailler sur sa thèse, il s’est heurté à des refus et été taxé d’islamophobe. Grâce à la chercheuse Marie-Thérèse Urvoy, il entre dans celle de Bordeaux. Mais à la mort de son directeur, il en est rejeté.
« Apparemment, une autorité politique de Bordeaux ne voulait pas de thèse qui puisse chagriner les musulmans ».
« Ils disent que ça a été fait uniquement par Mahomet et qu’il était le seul inspiré. Alors dire qu’il y a 50 inspirés, c’est gênant ».
Cette thèse mathématique rejoint celle, historique, d'Edouard-Marie Gallez.
Il a été interrogé sur Radio Notre-Dame :