Beaucoup d'articles abordent le sujet du retour de certaines maladies en Europe mais sans jamais aller jusqu'au bout du raisonnement contrairement à celui-ci :
« Le corps médical sait parfaitement que le retour de certaines maladies en France est lié en partie à l’immigration ». Ces propos, peu surprenants, sortent de la bouche d’un dermatologue nantais.
La gale, le scorbut, la tuberculose, la dengue, le chikungunya, la bilharziose, la West-Nil …et peut-être demain le Zika, la peste et le choléra.
De vieilles maladies qui appartenaient au passé de la France, ou des maladies exotiques, qui reviennent aujourd’hui, notamment via les migrants venus de pays du Tiers monde. Des maladies qui se propagent ensuite rapidement, en raison des conditions d’insalubrité et de précarité dans lesquels ces derniers vivent. « On ne peut pas s’étonner d’entasser des gens ainsi, dans des conditions lamentables, et ensuite que des maladies réapparaissent et se diffusent » nous confie ce dermatologue, qui a reçu des patients pour des cas de gale notamment. « La fatigue, la mauvaise alimentation, l’hygiène de vie rend les migrants plus vulnérables que d’autres pour attraper ces maladies. Mais ensuite, ça se diffuse…»
Pour lui, « il y a une énorme hypocrisie, y compris au sein des autorités. On ne peut pas d’un coté vouloir vacciner tout le monde pour des questions compréhensibles de santé publique, et dans le même temps accepter des personnes potentiellement porteuses de maladies disparues chez nous, sans les refouler ou bien les placer en quarantaine avant soins.». Selon lui, « accepter l’entrée sur le territoire de personnes porteuses de ces maladies, c’est se rendre complice des conséquences dramatiques qui pourraient arriver pour la population locale »
A l’heure actuelle pourtant, l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) préconise de fermer les yeux, presque par militantisme : « L’OMS ne recommande pas de dépistage obligatoire des maladies chez les réfugiés ou les migrants car on ne dispose pas d’éléments tangibles sur les avantages (ou le rapport coût/efficacité) de cette intervention, qui pourrait être également source d’anxiété pour les réfugiés et pour la communauté au sens large.»
Les résultats du dépistage ne doivent jamais être utilisés comme raison ou justification de l’expulsion d’un réfugié ou d’un migrant (…)"
La suite de l'article fait froid dans le dos…