Tugdual Derville présente à Zenit son courant pour une écologie humaine. Extraits :
"L’écologie humaine, c’est d’abord une réalité que vit
un jour ou l’autre toute personne : il s’agit de prendre soin de l’être
humain. De le protéger dans son environnement mais aussi de protéger
l’homme lui-même, à commencer par le plus fragile. Expérimenter
l’écologie humaine, c’est donc comme faire de la prose : nous pouvons
espérer qu’elle est pratiquée chaque jour dans les familles, les
entreprises, les associations, les maisons de retraite, par tous ceux
qui prennent soin les uns des autres. C’est d’ailleurs le propre de
l’être humain. Il n’a pas seulement besoin d’un environnement porteur et
sécurisant, comme les animaux ; il éprouve aussi un besoin spécifique :
celui d’être reconnu comme une personne irremplaçable, à la fois
unique, précieuse et fragile. Tout être humain a besoin de se sentir
accueilli inconditionnellement avec ses forces et ses faiblesses. Et il
est d’ailleurs signifiant que cet homo sapiens que nous situons au
sommet de la création soit de nature si fragile comparé aux animaux,
avec une telle dépendance à la nature, à la culture et à autrui ! Il
nous faut de l’eau pure (si possible fraîche !) et de l’amour pour
vivre. Pas si facile à trouver… Sérieusement, l’écologie humaine est
simplement une réalité universelle, vitale et intemporelle. […]Nous allons déployer des processus de participation sous forme de
groupes, de réunions, de travail, d’écrits, qui constitueront les
prémices des futures Assises de l’écologie humaine. Notre idée est de
faire remonter des témoignages, de les partager, de faire en sorte que
soient favorisées les actions déjà existantes au service des plus
fragiles dans tous les domaines, et à terme, d’être une vitrine des
réalités belles, bonnes et bienfaisantes qui protègent l’être humain. Le
Courant pour une écologie humaine doit être un encouragement
intellectuel, psychologique et personnel, à participer à un retournement
culturel."