Cette sentence de la Cour de Cassation italienne est saluée par L'Osservatore Romano du 16 mars :
"Le crucifix est l'unique symbole religieux admis dans les salles des tribunaux italiens et il ne lèse pas la laïcité de l'Etat. C'est ce qu'a répété la Cour de Cassation dans la sentence qui confirme la radiation de l'ordre judiciaire du juge de paix du tribunal de Camerino, Luigi Tosti, qui avait refusé de tenir une audience dans des salles où un crucifix était exposé. Selon la Cour suprême, pour exposer dans les bâtiments publics d'autres symboles religieux, il faudrait «un choix discrétionnel du législateur, qui, en ce moment, ne subsiste pas». De la Cassation arrive donc un avis favorable au verdict disciplinaire émis par le Conseil supérieur de la magistrature qui, le 25 mai dernier, avait destitué le juge".
Le quotidien fait observer que dans les motivations de la sentence, la Cour précise que « le principe de la laïcité de l'Etat » ne peut « absolument » pas être remis en question.
Une autre sentence sur la présence des symboles religieux dans les lieux publics en Italie devrait arriver le 18 mars lorsque la Cour de Strasbourg prendra une décision quant à la présence du crucifix en particulier dans les salles de classe. La Cour européenne se prononcera sur la question lancée le 27 mai 2002, lorsque le conseil de l'école Vittorino da Feltre, d'Abano Terme (Padoue) avait refusé d'enlever le crucifix des salles de classe, comme l'avaient demandé les parents de deux élèves. 20 pays ont apporté officiellement leur soutien à l'Italie. Mais pas la France.
free
“20 pays ont apporté officiellement leur soutien à l’Italie. Mais pas la France.”
Une des raisons, peut-être, de l’humiliante défaite, samedi dernier, de la France, en rugby, face à … l’Italie.
Je blague, mais qui sait …
Simon
Il n’y a que les laïcards qui sont lésés de voir le Christ en croix, mort pour leur ouvrir la porte du ciel.
elizdab
“Mais pas la France.”
le contraire m’eut étonné