Le cardinal Jean-Pierre Ricard est interrogé dans Famille chrétienne. Extraits :
"Il est de notre devoir de citoyen d’exprimer notre réflexion et
nos suggestions. Les catholiques peuvent aussi écrire à leurs élus.
Chacun jugera en conscience des moyens qui lui paraîtront les plus
judicieux et efficaces pour manifester publiquement son opinion. Nous
devons nous demander : qui propose ces manifestations, à partir de quels
« mots-force » ? Et il faut faire très attention à ce que cela ne
dérape pas.Les réactions à ce projet de loi sont nombreuses, n’est-ce pas déjà une ébauche de débat public ?
Comme
l’a dit le cardinal Vingt-Trois, ce n’est pas parce que vous avez
effectué quelques auditions de responsables de confessions religieuses
ou d’associations que vous avez créé un véritable débat. Le débat, ce
n’est pas un jeu de ping-pong, d’opinions contradictoires, par médias
interposés. Ce qui m’avait paru important dans la réflexion autour des
lois bioéthiques en 2009, c’est que c’était un débat organisé,
décentralisé, avec des assemblées et une écoute mutuelle. Ainsi, on a
senti se forger une sorte d’opinion commune. Pour moi, cela reste un
modèle de débat de société. […]Pensez-vous
que l’on assiste à l’émergence d’une nouvelle génération de
catholiques, y compris parmi les évêques, usant de nouveaux moyens
d’actions, en particulier dans le champ politique ?Autrefois,
on se demandait toujours quelle image nous allions donner, comment nous
allions être compris etc. Je crois qu’aujourd’hui, nous avons le désir
de nous exprimer clairement, sans le souci exagéré du qu’en-dira-t-on.
Cette nouvelle génération n’a pas peur de risquer une parole, quelles
qu’en soient les conséquences. Cela n’empêche pas de réfléchir,
d’analyser. Chez les catholiques, chez les prêtres, les avis sont par
exemple partagés sur la légitimité des manifestations. C’est pour cela
que je renvoie d’abord chacun à sa conscience. Cependant, je crois qu’il
y aura un grand nombre de catholiques qui, devant ce qui semble être la
non-acceptation d’un vrai débat, voudront manifester leur opposition. […]"
Doris
Bof. Cela mériterait certainement quelques commentaires un peu revêches, mais finalement… Que sera sera.
jejomau
Mgr Vingt-Trois a dénoncé une “supercherie” concernant ce pseudo mariage. Mais on aurait tort de ne pas souligner la suite de ces propos que personne n’a rapporté. Or que dit-il ? Il :
” RECUSE la LEGITIMITE de «l’élection présidentielle» et celle des «législatives» qui ne sont pas «un blanc seing automatique» quand il s’agit de réformes qui «touchent très profondément les équilibres de notre société».”
Ce sont ses propres mots. Et immédiatement il rajoute qu’il appele les chrétiens:
«à saisir leurs élus en leur écrivant des lettres personnelles».
Des propos d’une inquiétude extrême et qui mériterait d’être analysé. D’AUTANT qu’il semblerait qu’il soit partagé par la CEF puisque Mgr le Vert qui s’insurge contre ce pseudo-mariage met un extrait de Centesimus annus n° 46 (apparement rien à voir avec le mariage homo) et qui stipule :
« L’Eglise apprécie le système démocratique, comme système qui assure la participation des citoyens aux choix politiques et garantit aux gouvernés la possibilité de choisir et de contrôler leurs gouvernants, ou de les remplacer de manière pacifique lorsque cela s’avère opportun. Cependant, l’Eglise ne peut approuver la constitution de groupes dirigeants restreints qui usurpent le pouvoir de l’Etat au profit de leurs intérêts particuliers ou à des fins idéologiques.”
Il semble très clairement que pour l’Eglise de France :
“des groupe de dirigeants restreints usurpent aujourd’hui le pouvoir de l’Etat” et qu’il faut “récuser la légitimité des élections présidentielles et législatives” en interpellant d’urgence nos élus et nos maires.
C’est on ne peut plus clair.
Cril17
La nouvelle bataille de France, c’est maintenant ou jamais !
http://cril17.info/
bécassine
@ jejomau,
il est évident que la gauche veut détruire les valeurs chrétiennes de notre société mais comment démontrer qu’un président et des députés sont illégitimes quand ils ont été élus démocratiquement? On prend le risque de rompre ce que Rousseau appelait le contrat social et de devenir des “hors-la- loi” selon son expression. On ne peut que manifester et signer des pétitions en espérant qu’elles seront assez massives pour faire reculer le gouvernement.
C’est exactement ce que fait la gauche quand la droite est au pouvoir: essayer de renverser le gouvernement avec des grèves générales, des blocus…
Bien sûr, il y a l’objection de conscience, mais là, c’est pareil, les gauchistes affirment que c’est leur conscience qui les poussent à se révolter!
En fin de compte, il y a des rapports de force entre le gouvernement et la société ainsi qu’à l’intérieur de la société et c’est le plus fort qui gagne; la démocratie est une foire d’empoigne!
jejomau
@Bécassine
En pologne aussi – au temps de l’ex-URSS – le peuple votait “démocratiquement” pour des représentants.
Si ces représentants du peuple sont “légaux”, l’Eglise les a considéré néanmoins illégitimes et Jean-Paull II, alors qu’il n’était pas encore pape a lutté CONTRE ce pouvoir avec un syndicat : SOLIDARNOSC. C’est eux qui finalement ont libéré la Pologne et causé ensuite la chute de la dictature communiste. L’Eglise de France a bel et bien mis sur son site, l’extrait de Centesimus annus 46 :
« L’Eglise apprécie le système démocratique, comme système qui assure la participation des citoyens aux choix politiques et garantit aux gouvernés la possibilité de choisir et de contrôler leurs gouvernants, ou de les remplacer de manière pacifique lorsque cela s’avère opportun. Cependant, L’EGLISE NE PEUT APPROUVER LA CONSTITUTION DE GROUPES DIRIGEANTS RESTREINTS QUI USURPENT LE POUVOIR DE L’ETAT au profit de leurs intérêts particuliers ou à des fins idéologiques.”
Hitler aussi fut élu démocratiquement. Et là aussi l’Eglise a pensé que ce pouvoir était .. ILLEGITIME !
Gisèle Miette
De toutes façons .. attendons puisque TOUT va s’écrouler … la fin d’UN monde est proche . Faisons confiance .
POIRIER
Il faut dire et redire que toutes ces attaques contre la vie, la famille et la religion catholique viennent d’abord des francs-maçons, qui haïssent Dieu et adorent Satan (quoi qu’ils en disent et quoi qu’en sachent beaucoup d’entre eux) car le grand public ne le sait pas…
Une fois l’adversaire bien ciblé on pourra alors savoir qui élire ou ne pas élire, à qui faire confiance ou pas et l’on respirera mieux : la Vérité nous rendra libres !