Dans un avis au Parlement, publié le 6 mai, Claire Hédon, Défenseur des droits, émet un avis négatif à la proposition de loi visant à encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre, déposée au Sénat le 19 mars 2024 :
La Défenseure des droits s’inquiète des effets de cette proposition de loi, de nature à porter atteinte aux droits et à l’intérêt supérieur de l’enfant. Elle souhaite rappeler à l’occasion de cet avis l’importance d’une approche s’appuyant sur une conception non pathologique de la transidentité et d’une stratégie nationale pour la pédopsychiatrie prenant en compte les besoins de l’ensemble des enfants en santé mentale, et réitère ses recommandations concernant le respect de l’identité de genre à l’école et la nécessaire mise en place de l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle tout au long de la scolarité.
Alors que la Société européenne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent vient de mettre en garde contre l’idéologie du genre, la Défenseure des droits considère que
la présente proposition de loi, en interdisant les bloqueurs de puberté, les traitements hormonaux et certaines opérations chirurgicales aux seuls mineurs transgenres, introduit une différence de traitement entre mineurs transgenres et cisgenres, susceptible de constituer une discrimination à raison de l’identité de genre au regard des droits interne et international, notamment l’article 2 de la CIDE.
Vianney
Si nous étions dans un État normal, gouverné par des personnes équilibrées, cette Claire Hédon serait internée en asile psychiatrique.
La problématique étant que c’est toute la classe dirigeante qu’il faut internée.
A commencé par celui qui vit avec une personne qui aurait dû être condamnée pour viol sur mineur.
Thibaud
La proposition de loi sacrifie malgré tout elle-même à l’idéologie du genre. Elle aurait dû s’appeler « proposition d’interdiction de la stérilisation, de la castration et de la mutilation des mineurs »
Sophie
Comment se fait-il que des enfants même cisgenre puissent prendre des bloqueurs de puberté? La discrimination invoquée fait sourire : les hommes (cisgenre) vont-ils revendiquer le droit de prendre la pilule contraceptive féminine (hélas distribuée aux femmes), le droit à l’échographie de leur utérus (quand bien même ils n’en ont pas) par principe de non discrimination homme-femme? Et puis si un transgenre demande un traitement contre le cancer tandis qu’il n’a pas de cancer, va-t-il se plaindre qu’un cisgenre ayant le cancer, lui, a eu le droit d’avoir un traitement contre le cancer? Mais c’est vrai que ce ne sont pas les principe de cohérence, de logique et de bon sens qui étouffent nos dirigeants.
Loulou
Pour être crédible, il faudrait commencer par ne pas s’aplatir devant nos adversaires en adoptant docilement leur vocabulaire vicié et ideologisé (« cisgenre »).
Michel
Il est bien connu que l'”hédonisme” ruine les fondements de toute société civilisée…