Ces pays ont été épinglés pour ne pas s’être conformés à la définition des droits de l’homme de l’administration Biden, qui inclut les « droits reproductifs », l’orientation sexuelle et l’identité de genre.
Fin avril, le département d’État a présenté au Congrès ses rapports nationaux sur les pratiques en matière de droits de l’homme pour 2023 concernant les violations des droits de l’homme dans tous les pays recevant une aide étrangère des États-Unis et dans tous les États membres de l’ONU. Ce rapport est censé mesurer le respect des droits de l’homme tels qu’ils sont énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres accords internationaux.
Cependant, bien que l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme garantisse que « tout individu a droit à la vie » et que l’article 6 déclare que « tout individu a droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique », le rapport comprend une section sur l’avortement, appelée par euphémisme « droits reproductifs », ignorant le statut de personne des enfants à naître et leur droit protégé à la vie. Cette section a été initialement introduite par le président pro-avortement Barack Obama, puis retirée par Donald Trump, avant d’être rétablie par Joe Biden.
Le rapport a également favorisé l’agenda LGBT de l’administration Biden en incluant l’orientation sexuelle et « l’identité ou l’expression de genre » en tant que catégories spéciales supposées de droits de l’homme.
Le département d’État a critiqué l’Ouganda, pays pro-famille et pro-mariage, pour sa loi anti-homosexualité qui, selon le rapport, « vise les droits de l’homme de tous les Ougandais », la qualifiant de « législation draconienne anti-LGBTQI+ ». D’autre part, le rapport salue le fait qu’en Ouganda « de nombreuses organisations LGBTQI+ ont déclaré que le fait de gérer des programmes de santé, en particulier des programmes de prévention et de traitement du VIH, les protégeait d’un harcèlement potentiel ou d’une fermeture, bien que la promotion de la défense des personnes LGBTQI+ soit leur mission principale ».
Le département d’État a également fait l’éloge des gouvernements qui ont fait progresser les lois consacrant l’idéologie LGBT, notant en termes euphémiques les législations adoptées en 2023 au Kenya, au Japon, en Estonie et en Slovénie.
Le Salvador a été critiqué parce que « certaines personnes transgenres ont fait état de difficultés à s’inscrire sur les listes électorales et à voter parce que leur identité de genre ne correspondait pas au genre indiqué sur leur carte d’identité ». Le département d’État a également reproché au Salvador, pays pro-vie, son interdiction universelle de l’avortement et à la Hongrie d’exiger des femmes qu’elles visualisent les signes vitaux du fœtus avant de procéder à un avortement. Il a également cité le Burkina Faso, le Cameroun et l’Ouganda pour ne pas avoir fourni de « santé sexuelle et reproductive », euphémisme préféré des partisans de l’avortement pour désigner le meurtre des enfants à naître.
Le rapport demande également au Burundi et à la Roumanie de fournir une éducation sexuelle aux jeunes, déclarant que dans ces pays « il existe des obstacles en matière d’infrastructure et d’information qui empêchent les individus de préserver leur santé génésique, notamment l’absence de soins de santé communautaires et d’une éducation sexuelle adaptée à l’âge des adolescents ».
La Pologne a été critiquée parce qu’elle n’autorise pas les « couples LGBTQI+ à adopter » et parce que sa législation « empêche l’idéologie LGBT dans les écoles, appelle à la protection des enfants contre la corruption morale et déclare que le mariage est une union entre une femme et un homme uniquement ».
La Hongrie a été signalée pour avoir empêché « les personnes transgenres ou intersexuées de modifier le sexe ou le genre qui leur a été assigné à la naissance sur les documents légaux et d’identité » et pour avoir protégé les mineurs contre l’endoctrinement et la prédation grâce à une loi qui oblige « les sites web contenant toute forme de contenu LGBTQI+ (…) à demander aux utilisateurs de vérifier qu’ils ont 18 ans ou plus, avec des avertissements concernant le “contenu pour adultes” ».
Enfin, dans une critique qui touche à la liberté religieuse, le département d’État a cité le Burundi pour avoir permis à l’Église catholique d’interdire à ses écoles d’opérer avec des organisations qui violent les enseignements moraux catholiques. Le rapport indique que « le 8 mars, l’Église catholique romaine du pays a ordonné que toutes les écoles placées sous son égide cessent de travailler avec des organisations “dont les enseignements sur la santé sexuelle violent la doctrine de l’Église et la culture burundaise”. L’ordre visait l’éducation sexuelle et la sensibilisation aux LGBTQI+”.
Ce rapport sur les droits de l’homme n’est qu’un exemple de plus de l’attachement de l’administration Biden à l’agenda de la gauche, qui consiste à exporter l’avortement et l’idéologie LGBT par le biais de la politique étrangère des États-Unis, sous le couvert de ce que l’on appelle les « droits de l’homme ». Ces questions sont également au cœur de la campagne électorale de M. Biden, qui s’est engagé à faire de Roe v. Wade la « loi du pays » s’il se voyait confier une loi fédérale sur l’avortement.
Irishman
Il reste bien peu de temps à “M. Biden” pour prendre conscience de ses fautes et s’en repentir sincèrement, et se convertir pleinement…
Je crois qu’il faut prier pour cela !
C.B.
“La Pologne a été critiquée parce qu’elle n’autorise pas les « couples LGBTQI+ à adopter »”
Quid des pays du Golfe et du Maghreb?
cadoudal
Il reste peu de temps pour réagir , avant que la France ne périsse dans la boue engendrée par la Révolution nihiliste LGBTQ.
pour rappeler que le mariage est à la fois une institution civile naturelle et un sacrement de l’ Eglise, destinés à peupler la Nation et à donner des citoyens au Ciel.