Décidément, la liberté éducative des parents – principe non négociable, rappelons-le, au même titre que la défense de la vie de la conception à la mort naturelle, ou la défense du mariage traditionnel et de la famille – est fortement menacée.
Nous savions que M. Peillon et ses affidés souhaitaient "arracher les enfants à leurs déterminismes familiaux". Mais il y a, si l'on peut dire, pire encore : l'opposition semble trouver que le PS ne va pas assez loin dans ce délire totalitaire.
Nous l'avons vu avec cette stupéfiante proposition de loi de sénateurs UMP visant à interdire pratiquement l'école à la maison ou l'enseignement à distance.
Nous le constatons à nouveau avec cette question écrite de François de Mazières, député-maire de Versailles, qui vise à durcir les conditions d'ouverture d'écoles hors contrat :
"M. François de Mazières attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les conditions d'ouverture et de direction des écoles privées hors contrat. En effet, les articles L. 441-1 à L. 441-4 et L. 914-3 et L. 914-4 du code de l'éducation organisant l'ouverture de ces écoles sont flous et peu encadrants ; ils n'obligent pas le déclarant à indiquer quel sera le directeur de l'établissement alors que la loi impose pourtant des conditions (du reste très limitées) à l'exercice de ces fonctions. S'agissant tout particulièrement de l'autorisation d'ouverture d'une école, le délai d'opposition laissé aux autorités est d'un mois ce qui interdit en pratique une enquête sérieuse sur le projet de l'établissement. De même, les motifs visés par la loi paraissent bien restrictifs, en effet, seuls peuvent être évoquées les bonnes mœurs et l'hygiène. Concernant les sanctions, le non-respect des conditions légales d'ouverture ou de direction d'une école n'est sanctionné que d'une peine d'amende et, si le texte prévoit que « l'école sera fermée », aucun élément ne vient préciser les conditions (condamnation temporaire ou définitive), ni la procédure de fermeture. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer les évolutions législatives et réglementaires qu'il appelle de ses vœux afin de faire face aux dérives communautaristes pouvant advenir en milieu scolaire."
Et tout cela dans un silence assourdissant des autorités des différents partis d'opposition, qu'il s'agisse de l'UMP ou du FN… Pour ces supplétifs de Peillon, rappelons que, de même que nous ne lâcherons rien sur la loi Taubira, nous ne nous laisserons pas arracher nos enfants.