Le député Patrick Hetzel (LR) est interrogé dans Le Figaro sur les travaux de la commission d’enquête parlementaire sur les violences et les contrôles de l’État dans les établissements scolaires. Extraits :
Avant tout, je suis très surpris de ce que fait le député LFI Paul Vannier, corapporteur de ladite commission. En effet, je trouve qu’il instruit très souvent à charge et la manière dont il interroge les personnes au cours des auditions montre qu’il fonctionne, et je pèse mes mots, tel un inquisiteur. Il a un tropisme très particulier. Lorsque la personne interrogée lui répond, souvent il va reformuler la réponse à sa façon, tout en introduisant un biais interprétatif systématiquement critique sur ce que vient de dire la personne. Je vais le dire tel que je le pense, je trouve que sa façon de procéder est malhonnête et ne rend absolument pas service à l’institution parlementaire. D’ailleurs, il n’en est pas à son galop d’essai puisqu’il est déjà l’auteur d’un rapport parlementaire en 2024 sur l’enseignement privé dont le contenu m’avait fortement choqué. À tel point que le second rapporteur, à côté du député Vannier, s’était désolidarisé de toute une partie du rapport, et beaucoup de recommandations n’étaient pas partagées entre eux. C’est dire… Ce travail était donc partiel et partial. […]
Monsieur Vannier nuit gravement à l’Assemblée nationale et au pays tout entier. Son approche est tout sauf objective. Il a clairement deux visées politiques très précises : remettre en cause la loi Debré d’une part ; et mettre en difficulté le premier ministre au sujet de l’affaire Bétharram pour fragiliser le gouvernement. Avec lui, LFI veut ranimer la guerre scolaire car c’est le fonds de commerce de son parti tout entier. Je crois qu’il est difficile d’avoir des mots assez durs pour qualifier sa démarche. […]
Les difficultés de notre système éducatif sont nombreuses et, d’ailleurs, cette obsession à attaquer le privé sous contrat est inquiétante. Mais je crois que, hélas, les choses sont très simples : Monsieur Vannier a décidé de faire la guerre à l’enseignement privé en général et bien entendu catholique en particulier. Je pense que son objectif est de vouloir remettre en cause la loi Debré. […]
Peut-on réellement craindre une relance de la guerre scolaire en France, entre enseignement public et enseignement privé ?
Oui, mais je reste persuadé qu’en la matière, il y aurait une gigantesque mobilisation en faveur de l’enseignement privé car, ce qui serait en jeu, ce serait une liberté fondamentale, et je suis très confiant : beaucoup de concitoyens mesureraient le danger et se mobiliseraient. Les conséquences seraient une potentielle remise en cause de la loi sur les rapports entre l’État et les établissements d’enseignement privés (Debré, décembre 1959). Toutefois, cette bataille, la gauche radicale ne sera pas en mesure de la gagner. Heureusement pour notre pays !
Horace
Il faut bien se rendre compte que les collèges et pensionnats catholiques ont failli à leur rôle par des abus inadmissible sur les enfants. Ce qui suscite une détestation de ce milieu catho. Se plaindre ne sert à rien, il faut aller de l’avant, se réinventer.
France Fougère
Peut être – certains- quelques uns- alors que tant d’établissements scolaires catholiques sont indemnes de toute dérive et donc recherches par les parents.
Madame la ministre Rachida Dati a a fait ses études chez les Sœurs de Châlons sur Saône, choix de son père- dans une famille musulmane.
C.B.
Les “abus inadmissible sur les enfants” existent tout autant dans l’enseignement public, mais la poussière est soigneusement dissimulée.
Gaudete
Et je dirai peut-être bcp plus mais quand on veut noyer son chien on l’accuse de la rage
Guillemard
Pourquoi se battre pour l’Enseignement “catholique” sous contrat ? A quelques exceptions près nous y trouvons les mêmes dérives (un peu plus feutrées) que dans l’enseignement public, le même corps enseignant et surtout l’aspect fondamental : la transmission de la foi catholique. Dans ma région, en Bretagne, les chapelles des grands établissements catholiques ont été transformées en CDI, salle d’étude, salle polyvalente, salle de devoirs surveillés.
Au risque de choquer je laisserai l’Etat reprendre la main sur les établissements “catholiques” sous contrat à condition que les organismes de tutelle (congrégations, diocèses) se dégagent complètement. La charge sera lourde pour l’Etat. Quant à nous, et ce ne serait pas la première fois, il faudrait refonder des établissements vraiment catholiques et indépendants.Le piège du contrat d’association se referme et il était prévisible dès le départ : celui qui fiance à un droit de regard et d’intervention.
Gaudete
Pas du tout d’accord parce qu’il faut tout simplement revoir le système mais tant que les évêques seront accrochés aux basques du concile ce n’est pas demain la veille qu’il y aura une réforme et le caractère catholique de l’enseignement privé aura du mal à émerger. Il faudrait des évêques comme MGR Vigano ou Strickland mais en France c’est une denrée très rare
F. JACQUEL
Tout est bon, chez LFI, pour semer la discorde et provoquer des incendies partout en France en vue de déclencher des mouvements insurrectionnels lui permettant de porter au pouvoir une VIème République islamique. Mais ils ne comprennent pas qu’ils seront les premières victimes d’un tel régime qui leur ferait immédiatement apprécier le “sourire kabyle”.
MarcAntoine
Les LR sont à gauche depuis 40 ans, on ne change pas une équipe qui perd..
C.B.
La seule vraie réponse serait la liberté réelle de choix des parents, avec un financement donné à l’élève et non à un établissement: chèque éducation (du montant de ce que coûte aux finances nationales un élève scolarisé dans l’enseignement public, chèque utilisable exclusivement auprès d’un établissement d’enseignement, public, privé, en présentiel ou par correspondance) ou système équivalent (tiers payant scolaire). On saurait alors clairement ce que les parents préfèrent, s’ils n’ont pas de contrainte financière qui les conduit a adopter un système qui leur coûte moins cher.
Gaudete
Alors là ce serait le vrai système de liberté mais nos politicards n’aiment vraiment pas