Après deux ans de covid, l’Assemblée nationale, le 24 février, a connu ce qui aura sans doute été le dernier débat relatif à l’évolution de la situation sanitaire. L’occasion d’un long discours satisfait d’un M. Véran égal à lui-même c’est-à-dire menteur et méprisant. L’occasion pour nous de retenir quelques dernières bribes échangées à propos de ces deux années de folie (au sens strict) que le gouvernement aura organisée au détour d’une pandémie qui n’aura affecté que faiblement la mortalité générale des années 2020 et 2021 (on ne rappellera jamais assez qu’il y a environ 650 000 décès par an en France, de quoi alimenter toutes les litanies salomonesques matin, midi et soir).
Quelques points généraux sont frappants dans les échanges lors de ce débat :
- Absence quasi-totale de remise en question du principe même de la situation de discrimination des citoyens français,fondée sur un état sanitaire (le passe vaccinal comme ausweiss) et alors même que les citoyens discriminés n’ont enfreint aucune obligation légale (il n’y a pas d’obligation vaccinale Covid légale). C’est simplement incroyable.
- L’absence, comme depuis le début, de référence aux médecins généralistes (le terme « généraliste» n’est jamais cité ; l’expression « médecin(e) de ville » n’est citée que quatre fois, dont l’impayable mensonge de M.Véran : « L’hôpital et la médecine de ville ont travaillé main dans la main, le public et le privé se sont parlé ».
- L’absence concomitante de référence à des traitements : quand ce mot «traitement » est évoqué (6 fois ; le mot « vaccin » lui, est évoqué 140 fois !), c’est juste pour souligner qu’il n’y en avait pas et qu’il faudra en développer.
- De même, quand le mot «soin » est utilisé, ce n’est jamais pour évoquer des « soins précoces » mais toujours pour être utilisé dans l’expression « soins critiques » ; illustrant l’hospitalo-centrisme choisi et appliqué depuis le début, où l’art de concentrer la pression la plus forte sur le maillon le plus faible (et encore affaibli pendant ces deux années) !
- Beaucoup d’intervenants, et Monsieur le ministre le premier, se flattent d’avoir beaucoup appris et d’avoir acquis une expérience précieuse (M.Véran : « Une autre priorité consistera à préserver la plus-value que représente l’expérience acquise par celles et ceux qui auront lutté contre ce virus depuis deux ans. Il s’agira de ne pas perdre le savoir-faire acquis. C’est ce qu’on appelle le retour d’expérience, le « retex » : si jamais une nouvelle crise devait survenir, il nous faudra pouvoir faire preuve de réactivité »). Mais pourquoi les croire alors même qu’ils ont superbement ignoré des travaux déjà existants, comme par exemple le rapport de la commission d’enquête sénatoriale du 10 février 2010 « sur le rôle des firmes pharmaceutiques dans la gestion par le Gouvernement de la grippe A (H1N1)» et dans laquelle, par exemple, figure à la page 84 la proposition n’°11 :
Ce qui donne ainsi quelque saveur à la naïveté de M. Olivier Becht (Groupe Agir ensemble, majorité macronienne) quand il affirme : « Une chose est certaine, rien ne nous préparait à affronter une telle épidémie au niveau mondial ».
- Pour terminer, l’incroyable soumission générale aux injonctions sanitaires comme illustré par ces deux extraits suivants. Julien Borowczyk (LaRem) :
« Finalement, après s’être totalement approprié le concept du passe, les Français ont répondu à l’appel du Président de la République en anticipant leurs doses de rappel avant même l’instauration du passe vaccinal».
Et M. Philippe Vigier (MODEM et apparentés, ajorité macronienne) :
« J’ai vu, en tant que professionnel de santé, combien nos concitoyens étaient demandeurs du passe sanitaire et du passe vaccinal.J’ai vu des jeunes de seize ou dix-sept ans m’expliquer qu’ils se faisaient vacciner pour aller au cinéma avec leurs copains ou pour pratiquer différentes activités. Nous avons permis une liberté vaccinale dès l’âge de seize ans – une nouvelle liberté accordée aux jeunes » !
L’illustration parfaite des amateurs au pouvoir : même les amateurs sont dangereux.
Dans ce débat, ce qui aura peut-être été le plus relevé sur le plan médiatique a été un échange vif entre Mme Martine Wonner et M.Véran.
Dans la discussion, Mme Wonner :
« Vous êtes ici devant la représentation nationale pour affirmer une fois de plus que votre gouvernement a su gérer depuis deux ans pour le bien des Français. Mais qui peut encore croire vos démonstrations itératives ridicules ? Les résultats sont là : souffrance psychique et mal-être des citoyens, précipités pour une grande partie d’entre eux dans une précarité inédite ; destruction massive du système de santé, inégalité d’accès aux soins, disparition programmée de la sécurité sociale ; désastre économique et dette abyssale, au nom d’un « quoi qu’il en coûte » instauré pour maîtriser la révolte sociale. Prétextant le bien, vous avez confiné sans soigner ; prétextant le bien, vous avez déconfiné sans soigner ; prétextant le bien, vous continuez à humilier toute une partie des citoyens en les privant de leur métier, de leur revenu, en les désignant comme coupables d’une fracture sociétale que vous avez vous-même provoquée et qui vous échappe désormais totalement. Le peuple a des doutes quant à la transparence des contrats signés par la Commission européenne avec l’industrie pharmaceutique. Vous avez laissé faire ; le secret défense couvre tout. Mais aujourd’hui, vous ne pouvez plus cacher les conséquences délétères de la politique vaccinale, tant les données portant sur les effets secondaires graves explosent : fausses couches, myocardites, péricardites, maladies auto-immunes, syndrome de Guillain-Barré, cancers multiples, maladie de Creutzfeldt-Jakob, sida,… sans parler des décès, tous les âges étant concernés, même les enfants. Du jamais vu depuis Pasteur ! »
M.Véran, reprend la parole à la fin des interventions de chaque groupe parlementaire :
« Les procès outranciers sur la rupture de l’État de droit et sur l’inconstitutionnalité et les délires complotistes sur le vaccin qui donnerait le sida ou la maladie de Creutzfeldt-Jakob n’ont pas leur place dans l’hémicycle… Le vaccin n’a jamais donné et ne donnera jamais le sida ou la maladie de Creutzfeldt-Jakob ! Chacun ici est couvert, et c’est tout à fait normal, par ce que l’on appelle l’immunité parlementaire et peut s’exprimer librement en sachant que ses propos ne pourront être mis en cause devant la justice. Toutefois, les mandats s’arrêtent un jour et celles et ceux qui continueront de tenir certains propos seront susceptibles de devoir en rendre compte devant la justice. Je le dis pour Mme Wonner ».
Et Mme Wonner reprend la parole dans le cadre de la procédure pour « fait personnel » :
« J’ai été mise en cause personnellement par le ministre. Il m’a insultée et menacée, en prétendant que mon mandat s’arrêterait et que je pourrais me retrouver devant la justice. Dois-je lui rappeler que la première mission des parlementaires est d’évaluer et de contrôler l’action du Gouvernement ? Malheureusement, je suis ici la seule à dénoncer depuis deux ans la manière dont le Gouvernement fait fausse route. Les pathologies provoquées par la vaccination, ce n’est pas moi qui les invente. Les données sont disponibles sur le site français de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) ou sur le site américain que vous sembliez ne pas connaître la dernière fois que je l’ai cité ici, monsieur le ministre – je veux parler du VAERS – Vaccine Adverse Event Reporting System ».
Mais la grande et amusante surprise aura été le récapitulatif de gestion de crise asséné par la Présidente du groupe LFI, Mathilde Panot, en grande forme. LFI aura, dans tous ces débats consacrés à la gestion de la situation sanitaire, souvent été pertinent. Voilà les rappels (un peu longs mais néanmoins utiles) de Mme Panot :
« Une précision pour ceux qui nous écoutent et ne seraient pas habitués : le mot « débattre » prend un sens tout particulier en Macronie. À vrai dire, la République en marche a du mal avec les nuances. Pour elle, un débat en présence de ministres est un concert de louanges, l’hémicycle, une salle de spectacle devant un public conquis. Un discours devient une apologie, une prise de parole un concours de flagornerie et cette tribune un lieu obligé de génuflexion. Si vous voyez des députés applaudir lorsqu’un ministre a une quinte de toux, dresse ses sourcils ou s’approche du micro sans avoir prononcé un mot, n’ayez pas peur, c’est normal.
Olivier Véran, ministre. : Quel mépris pour la représentation nationale, quel mépris pour vos collègues !
Mme Mathilde Panot. : Quand il s’agit d’un débat, a fortiori en matière sanitaire, la même mécanique se met en place. D’abord, un député du groupe La République en marche s’exclame : « Je salue M. le ministre pour son courage. » Un autre enchaîne : « Je pense que nous avons fait ce qu’il fallait pour préserver l’emploi et la santé de nos concitoyens. »
Olivier Véran, ministre. : Mais quel mépris pour les députés !
Mme Mathilde Panot. : Un troisième renchérit : « Grâce à votre action, le taux d’incidence du coronavirus a baissé. ». Et quand vient notre tour et que nous pointons les failles sérieuses de votre politique sanitaire, il nous est rétorqué que nous n’avons pas de propositions, que nous sommes hostiles à la science, que nous détruisons la démocratie et surtout – l’argument ultime, votre préféré, monsieur le ministre – que nous serions favorables à la mort par covid. Et ceci avec une constance qui force l’admiration, collègues, tant il n’est pas un centimètre des chaussures des ministres que vous n’ayez minutieusement ciré. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe LaREM.)
Reprenons depuis le début et commençons par l’année 2020.
- 24 janvier : Agnès Buzyn nous assure que les risques de propagation du coronavirus depuis Wuhan sont très faibles.
- 1er février : dans le doute, vous lancez un numéro vert.
- 29 février : vous détournez un Conseil de défense sanitaire pour avaliser l’application de l’article 49, alinéa 3 de la Constitution à la réforme des retraites.
- 6 mars : Emmanuel Macron se rend au théâtre et déclare : « La vie continue, il n’y a aucune raison de modifier nos habitudes de sortie. »
- 16 mars : Jupiter a tonné : six fois, au cours d’une allocution, il déclare que « nous sommes en guerre » et décide d’un confinement généralisé dès le lendemain.
- Au mois de mars, toujours, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dit qu’il faut « tester, tester, tester ». Vous, vous faites passer un projet de loi en urgence pour saccager le code du travail, revenir sur la limite maximale des 48 heures hebdomadaires de travail et modifier le droit aux congés payés.
- En mars encore, pénurie de masques. Mais ce n’est pas grave, car Sibeth Ndiaye nous dit qu’ils sont inutiles si on n’est pas malade, et vous déclarez, monsieur le ministre, que la plupart des soignants contractent le virus en dehors de l’hôpital. Les « premiers de corvée » travaillent non protégés et les « essentiels » de la nation sont les plus mal payés.
- Avril : pénurie de surblouses, pénurie de médicaments dans les hôpitaux. M. Le Drian nous dit que 2 milliards de masques ont été commandés à la Chine et qu’ils arriveront en juin. À ce stade, 0,5 % de la population est testée. Pas grave, car Emmanuel Macron nous dit que tester l’ensemble de la population n’aurait aucun sens.
- 11 mai : déconfinement. La France n’est toujours pas capable de communiquer le nombre exact de tests réalisés sur son territoire. En ce qui concerne la pénurie de masques, Emmanuel Macron répond : « Nous n’avons jamais été en rupture. »
- 18 mai : soixante-dix écoles sont fermées et il n’y a toujours pas de purificateurs d’air dans les classes.
- 3 juillet : le déconfinement est un tel succès que « M. Déconfinement » est promu au rang de Premier ministre.
- 25 septembre : les enseignants ne sont pas considérés comme des cas contacts.
- En octobre, Emmanuel Macron, en visite dans un hôpital, nous dit que la saturation des hôpitaux « n’est pas une question de moyens, mais une question d’organisation ».
- 16 octobre : Jupiter a tonné : couvre-feu ! Toujours pas de recrutement de soignants ni de nouveaux lits. La règle est la suivante : pas plus de six personnes chez soi. Sur votre lieu de travail ou dans le métro, en revanche, même à quarante, ça va.
- Novembre : le projet de loi de finances prévoit 800 millions d’euros d’économies pour l’hôpital public.
- Novembre 2020, toujours : Jean-Michel Blanquer juge inutile et même dangereuse l’installation de purificateurs d’air dans les salles de classe.
- Décembre : 5 700 lits sont supprimés dans les hôpitaux depuis le début de la pandémie.
Plus de 93 000 cancers ne sont pas diagnostiqués pour l’année.
J’en viens à l’année 2021.
- Janvier : grande pagaille. Seules 500 000 doses de vaccin sont reçues sur le million promis par le Premier ministre. De plus, deux tiers des congélateurs de stockage ne fonctionnent pas et les seringues ne sont pas conformes.
- 15 janvier : Jean-Michel Blanquer ment encore. Il parle de 0,03 % de contaminations d’élèves pour justifier l’absence de protocole sanitaire à l’école. Toujours pas de purificateurs d’air dans les classes.
- 22 janvier : vous annoncez au vingt heures, monsieur le ministre, viser 30 millions de vaccinés pour la fin mai. Dans l’après-midi, au Sénat, vous parliez plutôt de 15 millions de vaccinés d’ici à juin. La vaccination est ouverte à 7 millions de personnes, mais le pays n’a que 700 000 doses.
- Fin février, le taux de contamination au covid-19 en France est parmi les plus élevés d’Europe. Pas grave, puisque le Président finira épidémiologiste et qu’il briguera l’agrégation d’immunologie.
- Mars : vous avez fait appel à sept cabinets de conseil privés, en tout, pour la modique somme de 25 millions d’euros. En Île-de-France, 40 % des interventions hospitalières autres que pour cause de covid-19 ont dû être déprogrammées. Les enseignants devront payer le reste à charge de leurs tests salivaires. Toujours pas d’obligation de télétravail du côté des entreprises.
- 26 mars : on approche des 100 000 morts. Emmanuel Macron déclare : « Je n’ai aucun mea culpa à faire, aucun remords, aucun constat d’échec. » Comme d’habitude, Jean-Michel Blanquer ment sur le nombre de tests réalisés dans les écoles primaires.
- Avril : les autotests ne seront disponibles que dans un mois. Vous déclarez, monsieur le ministre, que « l’école n’est pas un foyer infectieux ». Les écoles seront finalement fermées le lendemain. La vaccination promise aux enseignants à partir de la mi ou de la fin avril est repoussée à la mi-juin.
- Fin avril, Jupiter a tonné : levée des restrictions, sans l’avis du Conseil scientifique. Vous maintenez le couvre-feu à dix-neuf heures jusqu’à nouvel ordre, sans aucune preuve de son efficacité.
- 29 avril : le Président de la République l’assure : « Le passe sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français. »
- 30 avril : vos collègues députés au Parlement européen rejettent un amendement visant à lever les brevets sur les vaccins contre le covid.
- Juin : 17 millions de masques FFP2 défectueux distribués aux soignants ont été rappelés par votre ministère.
- Juste auparavant, le 31 mai, vous instaurez le passe sanitaire pour les grands rassemblements.
- Juillet : vous étendez le passe sanitaire « qui ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français » aux activités du quotidien. Plus de restaurant, de café, de sport, de culture, de cinéma, citoyens non vaccinés : pour vous, ce sera métro-boulot-dodo.
- 15 octobre : les soignants sans schéma vaccinal complet sont suspendus, ainsi que les pompiers.
Nous arrivons à l’année 2022.
- 1er janvier : Agnès Buzyn est décorée de la Légion d’honneur.
- 2 janvier : les enseignants prennent connaissance du nouveau protocole – qui a changé trois fois – la veille de la rentrée, dans un article payant, tandis que Jean-Michel Blanquer est à Ibiza (Exclamations sur les bancs des groupes LaREM et Dem) .
- 3 janvier : les soignants vaccinés et positifs au covid-19 doivent continuer à travailler, mais les soignants non vaccinés et négatifs en sont toujours empêchés.
Vous connaissez la suite.
- Janvier 2022 : « les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder ».
- 24 janvier : mise en place du passe vaccinal.
- 31 janvier : le CAC40 affiche des mégaprofits de 137 milliards d’euros et 70 milliards de dividendes, mais il y a 10 millions de pauvres, et les profiteurs de crise ne sont toujours pas taxés. Février : les accompagnants d’élèves en situation de handicap, payés 730 euros par mois, reçoivent leurs premiers masques de l’éducation nationale.
Voilà l’histoire de votre gestion de la crise sanitaire. Alors, collègues, gardez vos éloges pour vos foires. Ce que vous appelez abusivement « politique sanitaire » n’aura été qu’une interminable suite de couacs, de mensonges et de décisions hasardeuses. Que nous sortions collectivement la tête de l’eau n’efface pas la noyade. Pagaille avec les masques, bazar avec les tests, désordre dans la campagne de vaccination… vous n’avez rien anticipé et tout piloté à l’aveugle, vous qui avez clochardisé l’État depuis cinq ans, les mêmes qui s’en remettent à des Powerpoint de cabinets de conseil pour gérer notre malheur national.
Nous n’avions pas d’autre choix que d’assister à votre impréparation, puisque le Parlement a été piétiné : ce fut conseil de défense, JT de TF1, photocopie au Parlement et ordonnance ; puis, encore et toujours, conseil de défense, JT de TF1, photocopie au Parlement et ordonnance… Toutes nos propositions passaient à la trappe, la démocratie était devenue du temps perdu.
Pendant deux ans, monsieur le ministre, vous avez navigué à vue et entraîné la population dans votre naufrage. Il est urgent de vous mettre hors d’état de nuire, car en matière sanitaire – et pas seulement – la vérité est celle-ci : vous êtes un danger public. (Applaudissements sur les bancs du groupe FI. – Protestations sur quelques bancs du groupe LaREM.)
Pour terminer, un extrait de l’intervention de M. Pierre Dharréville (encore un député de gauche, PCF) qui résume assez bien l’atmosphère entretenue pendant ces deux années par le gouvernement :
« Le virus a agi comme un amplificateur de toutes les difficultés ; il a affecté toutes les dimensions de nos vies…. Cette épreuve nous a confrontés à la crise de sens que traverse notre société, où tout est trop marchandise, trop performance, trop loi du plus fort, trop loi de l’argent, trop fuite en avant.
… Plutôt que de convaincre, vous avez stigmatisé une partie de la population, contribuant à alimenter des fractures sociales et territoriales déjà bien présentes. Vous avez mobilisé un discours binaire et simpliste, piètre façon de combattre les thèses complotistes. Pour tenir vos objectifs sanitaires, vous avez créé des clivages, là où il fallait plutôt du rassemblement. L’argument du virus a même été utilisé au profit de la réforme des retraites ou de l’assurance chômage, à des fins politiques. Cet usage du contrôle, de la contrainte et de ce qui peut être vécu comme une forme de chantage et d’infantilisation fait appel à des dynamiques qui nous inquiètent pour les perspectives qu’elles tracent pour la société ».
Les amateurs se concentrent maintenant sur la situation en Ukraine. Vivement le 24 avril !
DominiqueB
Non le passe sanitaire ne rend pas blanc (weiss), mais sert de laisser-passer (Ausweis, avec un seul “s”). Bien entendu, la comparaison est très connotée.
Augusto 03
Dans l’un de ses premiers discours, prononcé tout juste après son accession à la présidence de la République,Macron exhortait sa majorité et son gouvernement à «faire de la politique comme des amateurs».À la fin de ce merveilleux quinquennat,où de grandes mesures historiques sont entrées en vigueur(vitesse à 80km/h,discrimination selon l’état sanitaire ou vaccinal,état d’urgence sanitaire permanent pour une grippe…)force est de constater que c’est une des rares promesses qui auront étés tenues !
sivolc
Bravo à Mathilde Panot, en grande forme en effet! Mais surtout : “Vive la France” pour balayer tout ça en Avril!
F. JACQUEL
Ce 3 mars, au JT de TF1, CASSE-TÊTE à annoncé la levée du pass vaccinal et des masques intra muros pour le lundi 14 mars. Seuls resteront imposés les muselières dans les transports en commun et les pass SANITAIRES pour les établissements de santé et les EHPAD.