Les élections législatives anticipées en Espagne suscitent beaucoup de commentaires. Pour Benoît-et-moi, Zapatero était l’aboutissement d’un processus commencé avant lui, tout comme la Révolution française bouillait bien avant 1789 et que la « rébellion » des futurs catholiques « adultes » couvait déjà avant Vatican II.
"Cinq millions de chômeurs, l’unité nationale en grave danger, tout le crédit international perdu, sur le point d’être soumis à une intervention économique; le socialisme en le suivant selon sa volonté et ses mensonges en arrivait à une telle ruine que l’échec des dernières élections (ndt municipales et régionales) n’allait être rien à côté de ce qui approchait (ndt les législatives). Et les siens l’ont jeté par-dessus bord comme d’un bateau l’on jette les détritus. […] Toute sa politique, sauf la haine de l’Église, était un mensonge dont il ne reste rien. Il ne nous reste que le mariage homosexuel, le divorce express, l’avortement comme un droit, la persécution de la Vallée de Morts, l’Éducation pour la Citoyenneté, à l’intérieur du plus retentissant échec scolaire (ndt il n’y a pas qu’en Espagne…), la prétendue et sectaire Mémoire Historique (ndt qui a eu pour conséquence une « réécriture officielle » de l’Histoire de la Guerre Civile, et monter les gens les uns contre les autres. Pour d’autres sujets, l’on connaît aussi cela très bien en France…), la suppression des honneurs militaires au Saint Sacrement (ndt Les autorités militaires espagnoles avaient réussi à les conserver jusqu’en 2010!), l’interdiction des messes… […] Et bien il s’en est donc allé. Il ne va pas être le candidat lors des prochaines élections. Pour lesquelles, s’il se présentait, même Sonsoles (ndt prénom de son épouse) ne voterait pas pour lui. Il a touché le fond. Jusqu’à sa propre famille. Aujourd’hui l’Espagne respire, plus que soulagée de sa disparition (ndt actuellement en vacances en famille en Andalousie, J.L. Rodríguez Zapatero doit revenir à Madrid le 19 août prochain pour un conseil des ministres extraordinaire puis une rencontre avec le Saint Père à la nonciature à 17h30)."