L'abbé Ribeton, supérieur du district de France de la Fraternité Saint-Pierre, est interrogé dans Présent. Extraits :
"L’impact du Motu proprio Summorum Pontificum a été considérable. […] Notre champ apostolique en a été considérablement augmenté. Autre phénomène remarquable : alors qu’à quelques exceptions près, nous ne desservions que de modestes chapelles, nous célébrons désormais dans de vastes églises paroissiales : l’église Saint-Bruno à Bordeaux, l’église de la Madeleine à Besançon, l’église Saint-Just à Lyon, l’église Saint-Clément à Nantes en sont d’éloquents exemples. […] Avec le Motu proprio de Benoît XVI, il y a eu comme une normalisation des relations [avec les évêques]. […] Et quasiment tous nos lieux de culte reçoivent l’évêque du lieu pour la célébration du sacrement de confirmation dans le rit traditionnel. Cela était impensable il n’y pas si longtemps. […]
La Fraternité Saint-Pierre exerce son apostolat dans 35 diocèses et dessert 42 églises en France, sans compter les chapelles internes à ses Maisons ou ses écoles. La jeune génération des prêtres diocésains est particulièrement fraternelle ; beaucoup sont désireux d’apprendre à célébrer la messe traditionnelle. […]
La Fraternité Saint-Pierre compte environ 150 séminaristes dont une quarantaine de Français. […] La Fraternité Saint-Pierre a repris la direction de plusieurs pensionnats : L’Espérance en Vendée, l’institut Croix-des-Vents à Séez… Elle s’implique très activement dans 16 autres écoles aux quatre coins de France. […]"