Dans l’avion qui le ramenait de Washington à Rome, Mgr Raymond Burke, préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, a accordé un entretien. Interrogé par la journaliste lui demandant si un catholique ayant voté pour Obama doit aller se confesser dès lors qu’on a désormais tous ces exemples de l’attitude anti-vie de la nouvelle administration, l’archevêque a répondu que si un catholique «en toute connaissance de cause et délibérément» vote pour une personne qui est en faveur «des violations les plus graves de la loi morale» alors il a «coopéré formellement à un grand mal et il doit s’en confesser». L’archevêque a ajouté :
"Dès lors que le président Obama a clairement annoncé, durant sa campagne électorale, son programme hostile à la vie et à la famille, un catholique qui connaissait ce programme – par exemple l’avortement procuré, la recherche sur les cellules souches embryonnaires, le mariage entre personnes du même sexe – ne pouvait pas voter pour lui avec la conscience nette".
Amédée
Donc si c’est le Préfet qui le dit, tous ceux qui ont voté aux présidentielles en France pour un pro-mort devraient s’en confesser…
Sancenay
silence révélateur des médias français sur le sujet de la position de l’Eglise vis à vis des menées révolutionnaires du jeune Président américain: “des fois qu’ça risquerait de r’mettre en cause nos acquis sociaux”…
marcel
voilà enfin un évèque qui n’a pas peur de dire la vérité
wurtz
je suis d’accord
l'appart
Oui sauf que sur plus de 60 millions de Français tout le monde ne pense pas pareil! Alors il faut savoir voter pour le moindre mal, sans forcémment être d’accord avec l’ensemble du programme, c’est cela la démocratie, et la liberté! Il est bien sûr beaucoup plus facile de critiquer en restant les bras croisés et en votant blanc, mais cette réaction est lâche et irresponsable! “je vomis les tièdes!”
[Mais quand on est catholique, on pense au moins le même CREDO et le même Décalogue.
Le moindre mal ce n’est pas le choix entre 2 maux qui aggravent une situation, c’est la réduction d’un mal existant. Un catholique ne peut pas coopérer à un l’instauration d’un mal.
Effectivement, Dieu vomit les tièdes.
MJ]
l'appart
le vote est non seulement une liberté mais aussi un devoir! L’avortement est aujourd’hui légalisé, et penser qu’il pourra en être un jour autrement est utopique. Ce combat ne se fait pas dans les urnes mais sur le terrain. Aucun prêtre ne peut vous condamner d’avoir voter Sarkozy, ou encore même pire royal(pour le coup je ne suis pas sûr!;)La vérité elle est là! De nombreux chrétiens politiques font partie des équipes de notre président (François Fillon..), c’est la seule véritable force d’infléchir le pouvoir vers nos valeurs et nos principes!En udp
[Vous êtes en contradiction avec le cardinal Burke.
Choisir entre la peste et le cholera n’est jamais un devoir. Il faut sur ce sujet retenir les leçons du passé. Quant aux chrétiens engagés dans les équipes actuelles, ils sont au mieux empêchés, au pire complices de la culture de mort. On ne voit pas, depuis la loi sur l’avortement de 1975 comment ces chrétiens ont infléchi quoi que ce soit : la culture de mort empire.
Sur la démocratie, je vous conseille le dernier ouvrage de Jean-Paul II. Il est loin d’être certain que nous soyons encore en démocratie.
MJ]