Le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, est intervenu le 12 avril au Conseil de l'Europe dans le cadre d'une session de l'Assemblée parlementaire sur le thème «La dimension religieuse du dialogue interculturel : il est temps de créer une nouvelle culture du vivre ensemble».
"En ce début de millénaire où la transmission des valeurs est si difficile à réaliser, les tâches de la foi chrétienne dans la culture paraissent plus que jamais évidentes. Il ne s'agit pas de dicter aux hommes ce qu'ils ont à faire, il s'agit de leur rappeler qu'ils sont les gérants des ressources matérielles et morales de ce monde pour le bénéfice de tous, et donc que s'impose à eux le devoir de les entretenir et de les cultiver pour les générations futures.
Il leur appartient aussi de faire en sorte que leurs contemporains ne soient jamais privés des sources de lumière ou des propositions de sens, capables de les éclairer et de les soutenir : face aux expérimentations sur l'humain, à l'avortement, à l'euthanasie, à la banalisation de la sexualité, à la dictature du paraître, ils ont à «se faire complices de tout ce qui, dans la culture, va encore, va toujours, va déjà dans le sens de l'humain et de l'humanisation». C'est aussi cela aimer ses frères en humanité. Et enfin, ils ont à témoigner de la singularité chrétienne, à avoir le courage de la différence !"
Le cardinal a invité les croyants à sensibiliser législateurs et enseignants
"à l'opportunité de toujours respecter la personne qui recherche la vérité face à l'énigme de sa condition, d'éduquer au sens critique qui permet de choisir entre le vrai et le faux, d'apprécier et de diffuser les grandes traditions culturelles ouvertes à la transcendance qui expriment si bien notre aspiration à la liberté et à la vérité".
de la Panouse Vivien
Tout ceci est bien joli. Mais cependant, attention . Voyez-vous, il y a parmi nos contemporains des gens qui disent :
“le respect sacré de la vie ? Non merci!”,
parce qu’ils pensent, entre autres,qu’il existe dans le monde des puissants qui se disent croyants et soutiennent la religion,mais en même temps,oppressent, directement ou indirectement, les plus faibles. Par exemple, Patrick Sébastien écrit un argument comme ça dans son livre “Tu m’appelles en arrivant”, où il se prononce en faveur de l’euthanasie.