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L'Eglise : L'Eglise en France

Le diocèse d’Arras aime l’islam mais pas la liturgie extraordinaire

Voici ce qu’on peut lire dans l’éditorial de l’été sur le site du diocèse :

"Dans le domaine religieux encore, on pourra souligner l’ouverture du dialogue avec l’Islam entrepris par Benoit XVI, ou les rapprochements avec la Chine. On pourra regretter les faveurs accordées à une liturgie héritée du Moyen-âge".

MJ

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21 commentaires

  1. Un petit jeu de l’été pourrait être de réaliser un bétisier des sites des diocèses:
    Voyez par exemple la présentation de l’équipe qui entoure l’évèque d’Evreux: pas un ne porte le costume ecclésiastique. On pourrait penser qu’il s’agit du bureau de n’importe quelle association locale…
    http://catholique-evreux.cef.fr/rubrique1/rubrique1-1.html

  2. Non seulement il n’aime pas le forme extraordinaire, mais il n’aime pas la liturgie tout simplement.
    http://arras.cef.fr/page_ln-19650.html

  3. je viens de lire l’éditorial en question.
    Un seul mot me vient : effarant.
    Ma question va paraitre naïve : mais d’où viennent un pareil mépris, une telle haine pour le “rite extraordinaire” et pour les personnes qui y sont attaché ?
    Quand je lis également Ste Geneviève mais Jeanne d’Arc décanonisée, quand cet abbé (à mon avis agé de plus de 60 ans !) semble pousser ses ouailles à relativiser les vérités anciennes de l’Eglise sous pretexte que nos visions des choses et des faits doivent être “relus” (parmi tous les termes socio-soixantehuitards utilisés)à la lumière d’aujourd’hui, j’imagine bien ces petits groupes activistes et agés des conseils paroissiaux ourdissant leur revanche contre l’ennemi infâme.
    On dirait du Golias.
    j’ai quelque peu l’impression que toutes ces bonnes âmes balancent en ce moment tous leurs cartouches à quelques semaines de la venue du Saint Père.
    Mais quel rôle joue nos évêques dans cette faire, ou au moins certains d’entre eux ?
    Très sincèrement, il y en a marre que le soucis d’appaisement et de conciliation soit à sens unique de la part de “ces goupes stables de fidèles” que l’on prend de haut. Ce mépris continuel, cette impression que l’on a de se “faire ballader” avec de moins en moins de ménagements. Combien de temps faudra-t-il encore “avaler des couleuvres” malgrès tous les rappels à l’ordre de notre pape Benoit.
    Faut-il encore patienter ou se mettre en colère ?

  4. Est-ce très “honnête” de couper la dernière phrase et de ne garder que ce qui vous convient? Je pense que la suite de la phrase a aussi son importance dans le débat à propos des 2 rites.
    [Je ne pense pas justement : la forme ordinaire telle qu’elle est pratiquée dans le diocèse d’Arras n’a pas grand chose à voir avec “la pratique des premiers siècles de l’Eglise, celle des Pères en particulier”…
    Mais là n’est pas le sujet : doit-on regretter publiquement sur le site internet du diocèse une décision du Saint-Père ?
    MJ]

  5. Hé oui!
    Le Saint-Esprit nous donne quelquefois l’impression de ne pas agir de la même façon avec tous les hommes.
    Certains sont généreusement pourvus de ses dons, d’autres pas du tout!
    Mais au fait peut-être que cet Abbé Emile Hennart n’est pas confirmé!
    A moins que ce soit un jeune qui n’ai jamais connu autre chose que la messe post Vatican II.
    Et là il a des excuses.
    Ceci dit la jeunesse n’interdit pas la réflexion, l’intelligence et la curiosité!
    Qu’il aille à une messe de “toujours” (héritée du moyen age selon lui)pour juger !
    Encore un qui croit à l’obscurantisme du Moyen-Age).
    L’ignorance d’un pasteur sensé guider son troupeau est effrayante !

  6. Bonjour,
    Si vous désirez poser vos question à la personne qui a écrite ces lignes: Abbé Emile Hennart [email protected]
    Bonne journée à tous,
    Vince

  7. Votre titre ne me semble pas être juste (Je ne vois pas en quoi on peut dire que le diocese d’Arras “aime l’Islam” sous pretexte qu’il se felicite du dialogue avec ces derniers… et le fait de rajouter “mais pas” met en opposition deux principes qui ne sont pas comparables et qui porte à confusion… je crois!)
    Ne mélangeons pas tout, le bebe et l’eau du bain…
    Il est fort regrettable que le diocese montre du doigt la belle et sainte liturgie dite “du moyen age” et critique une fois de plus une décision du Vatican,
    il n’en demeure pas moins que le dialogue avec l’Islam est une difficile mais excellente et necessaire chose ! C’est uniquement par le dialogue que l’Islam et les musulmans entendront parler d’un autre point de vue et qu’il auront ainsi accès à la Vérité. L’évangelisation passe par le dialogue et non un monologue (si nous avons la Vérité, nous n’avons aucune raison d’avoir peur, au contraire!!!). Rejouissons nous du courage de notre tres saint Père Benoit XVI. Dialogue et oecumenisme sont nécessaires, et n’impliquent pas d’y perdre son ame. Pour cette audace et cet esprit d’evangelisation… merci à Vatican II.

  8. Cher salon beige, puis-je dire ce qui suit aux autres lecteurs ? :
    Personnellement, je ne suis pas surpris de ces propos tenus par le clergé d’Arras comme de presque partout et pas seulement en France.Car c’est bien une preuve que la crise interne de l’Eglise (que combat la Tradition toute entière) n’est pas terminée, tant que des concepts philosophiques ( politiques et non religieux)sont ainsi mis en avant avec des arguments complètement faux du point de vue liturgique.La confusion est grande alors que la vérité, immuable est si belle, si grande, si claire et en effet fruit de tant de sainteté.Elle seule nous libèrera des erreurs.
    (Merci)

  9. Voici la lettre que je viens de lui adresser par mail:
    Monsieur l’abbé,
    Je me permet de vous écrire pour réagir à votre éditorial du 25 juin 2008 titré:”N°13 – Un temps pour vivre et continuer”.
    Je réagis particulièrement au passage suivant:
    “Dans le domaine religieux encore, on pourra souligner l’ouverture du dialogue avec l’Islam entrepris par Benoit XVI, ou les rapprochements avec la Chine. On pourra regretter les faveurs accordées à une liturgie héritée du Moyen-âge, semblant ignorer la pratique des premiers siècles de l’Eglise, celle des Pères en particulier.”
    Je suis choqué et attristé par une telle affirmation. On peut certainement se réjouir des efforts de dialogue entrepris par Notre Saint Père envers les autres religions. Il est dans son rôle de chef de l’Eglise.
    J’avoue cependant ne pas comprendre votre regret pour les “faveurs accordées à la liturgie du Moyen-Age”. Je pense que vous visez ici le Motu Proprio du 7 juillet 2007. Peut-on regretter que le Pape agisse en faveur de l’unité des Catholiques? Pourra-t-on en toute crédibilité dialoguer avec des gens qui sont loin de nous sur le plan des dogmes alors que nous ne sommes pas capables de nous entendre entre catholiques sur des questions liturgiques? Pour parler “moderne”, c’est simplement la base en matière de com’: être crédibles et unis.
    Pourquoi continuer à entretenir cette opposition entre les deux formes de la liturgie romaine alors que le Pape s’évertue à les rapprocher dans le but d’un enrichissement mutuel? Vous laissez sous entendre que la forme extraordinaire serait héritée du Moyen-Age, mais alors qu’en est-il de la forme ordinaire? N’est-elle pas elle même héritée des 2000 ans d’histoire de l’Eglise?
    Je suis personnellement très attaché aux deux formes, et je ne vois pas d’opposition entre elles. D’ailleurs l’Eglise ne fonctionne pas dans les oppositions mais dans la continuité. Et je dirais même que s’il existait de réelles oppositions, il faudrait alors supprimer la forme ordinaire qui dans l’histoire de l’Eglise est plus récente.
    Je crois que ces attaques continuelle contre la forme extraordinaire et par là même toute la communauté dite “traditionnelle” ne font qu’entretenir un sentiment de division au sein de l’Eglise Catholique. N’oublions pas que la dernière prière de Notre Seigneur était pour l’unité, et que cette unité doit commencer en notre sein.
    Ne voyez dans cette lettre aucune agressivité de ma part, mais plus de l’incompréhension et du regret. Je suis de la génération Jean-Paul II, très attaché à l’Eglise Catholique et Romaine. Je pense que cette petite diversité liturgique est une richesse qui répond bien aux besoins de l’Eglise universelle. n’entretenons pas ce climat dangereux, et pour reprendre votre titre “vivons et continuons”. Nous devons affronter de grands défis dans lesquelles l’Eglise doit jouer son rôle à condition d’être unie.
    Soyez assuré Monsieur l’abbé de mes respectueux sentiments. En union de prières

  10. Merci de nous communiquer l’auteur de telle prose.
    Pourquoi tant de haine à l’égard du rite extraordinaire ?
    Parce que ce rite qui a accompagné des siècles de chrétienté est celui qui se rapproche le plus du sacrifice du christ, donc plus méritoire pour l’église et qu’un adversaire à grand intérêt à combattre ce sacrifice.
    Il paraît que certains groupes liés au satanisme rachètent plus cher les hosties consacrées par le rite tridentin. Il y a surement une raison…

  11. Moyen Age? 1570, pour moi, c’est plutot la Renaissance, le rite tridentin n’est pas moyen ageux!

  12. Effrayant ! Tout l’edito est une catastrophe…

  13. Merci aux lecteurs comme au site de na pas faire l’amalgame entre le diocèse et un abbé en particulier qui écrit cela.
    [Pardonnez-moi, mais il s’agit du site officiel du diocèse d’Arras. Pas du blog personnel d’un prêtre. MJ]

  14. L’article de cet Abbé Hennart est tout empreint d’une docilité moderniste … alors qu’il me paraît de plus en plus évident que le catholique est un homme de réaction salutaire ; c’est la voie que nous montre constamment le St Père.
    Je note quand même une réaction : revoir la lecture de l’histoire de Clovis !!! Alors qu’il est évident pour tous que Clovis Ier était un barbare; qu’il s’est converti et a ainsi permis (en sus de l’identification d’un territoire franc) l’émergence d’une nouvelle civilisation intégrant les envahisseurs et l’héritage gréco latin, notamment grâce aux monastères ; qu’il a été suivi par de nouvelles pratiques barbares, mais que les foyers de civilisation ont pu subsister jusqu’à Charlemagne et aux capétiens ; que la France en est née ; que, sans celà, il n’y aurait sans doute pas d’Abbé Hennart …
    Voyez un excellent ouvrage qui devient rare (et dont je sors, d’où ma science !): “Les Mérovingiens”, de Lucien Jean BORD (Chiré ed.).

  15. Pour Monsieur l’Abbé Emile Hennart
    Bonjour,
    Pour reprendre un passage de votre édito, on pourra regretter des dialogues avec une religion qui se dit de paix, d’amour et de tolérance et qui en fait exige, empêche des chrétiens de prier, fait enlever dans des écoles, cliniques et autre lieux les croix et mêmes les sapins de Noël. Une religion qui prône la lapidation, l’amputation des voleurs, qui réduit la femme à un statut inférieur même dans leur soi-disant paradis. Une religion dont certaines sourates appellent au meurtre des infidèles. Par contre, les catholiques traditionnalistes, pour vous, voilà l’ennui. En quoi, une liturgie millénaire vous gêne?. En quoi, se mettre à genoux pour adorer Dieu vous ennuie alors que vos chers musulmans passent leur temps de prière par terre? Vous qui passez votre temps à dire qu’il faut obéir au pape, et bien , c’est le moment de le prouver.
    Alors, Monsieur l’Abbé ( j’espère que ce titre ne provoque pas chez vous une crise d’urticaire), félicitez vous au contraire de la réunification des catholiques autour de formes sacrées de la liturgie avec ce pape extraordinaire qu’est Benoit XVI.

  16. Eh bien dans ce cas, qu’ils aillent prier en Chine ou en Algérie.

  17. Je trouve ça anormal, même sur un site diocésain.
    On ne plaide même pas la communion avec le rite extraordinaire.
    Je suis fidèle au rite de Paul VI mais voir des commentaires de ce genre sur un site catholique à propos du rite St Pie V, je trouve cela regrettable et lamentable.

  18. A Philippe, il n’y a pas qu’à Evreux que les Vicaires généraux ne portent pas la tenue ecclésiastique adéquate.
    ça choquerait les gens !!!
    Et puis, pour faire un peu de mauvaise foi avec le site d’Arras, on peut regretter les prêtres qui ont une tenue héritée du moyen-âge

  19. Pour Paul: en fait, je suis persuadé qu’un jour, grâce aux catholiques de l’un ou l’autre rite mais qui désirent le bien de L’Eglise et qui sont de bonne volonté, on harmonisera les deux rites en un seul reconnu par tous. Bien sûr, il y aura toujours quelques grincheux de part et d’autre mais cela n’empêchera pas la paix liturgique basée sur la doctrine catholique à 100%.

  20. Pour information, l’annuaire du diocèse d’Arras, disponible en librairie, indique le 30 septembre 1945 pour la date de naissance de l’abbé Emile Hennart qui fut, notamment, aumônier diocésain de la branche ouvrière de l’ACE (Action catholique des enfants) puis aumônier diocésain de l’ACO (Action catholique ouvrière).

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