L’Homme Nouveau nous informe que Christian Espeso, directeur de l’établissement catholique Immaculée Conception à Pau, a été suspendu pour trois ans par l’Inspection académique des Pyrénées-Atlantiques, suite à la campagne que nous avions évoquée :
Accusé d’atteinte à la laïcité pour des pratiques religieuses au sein de son école, cette décision suscite de vives réactions. Soutenu par la communauté éducative, il se prépare à engager une bataille juridique contre cette sanction qu’il juge infondée.
Le 11 septembre 2024, Christian Espeso, directeur de l’établissement privé catholique Immaculée Conception à Pau, a été convoqué par l’Inspection académique des Pyrénées-Atlantiques. La sanction est tombée en fin de matinée : une interdiction temporaire de trois ans d’exercer comme directeur, pour atteinte supposée à la laïcité. Cette décision, rare et sévère, soulève de nombreuses questions quant à l’avenir des établissements catholiques sous contrat avec l’État en France.
Les accusations portées contre Christian Espeso par plusieurs syndicats, notamment le Syndicat National des Enseignements de Second degré (SNES) et la Fédération Syndicale Unitaire (FSU), sont basées sur des libertés supposées prises en matière de pratiques religieuses au sein de l’établissement. Parmi les faits reprochés figurent des confessions organisées pendant le temps scolaire ainsi que des cours de catéchisme qui auraient été imposés aux élèves. Ces événements ont conduit à l’ouverture d’une enquête disciplinaire dès janvier 2024.
Un dossier controversé
Cependant, cette affaire prend une tournure bien plus complexe, révélant ce que certains appellent une « chasse à l’homme ». Les avocats de M. Espeso, Mes Ligney et Sagardoytho, ont vivement dénoncé la nature idéologique des accusations. Selon eux, cette décision disciplinaire repose sur un dossier vide et fabriqué de manière malhonnête. Ils parlent d’un directeur « sacrifié sur l’autel expiatoire des attaques récurrentes contre l’enseignement privé catholique ».
Christian Espeso a dirigé l’Immaculée Conception depuis 2013, transformant cet établissement en un modèle d’excellence éducative. Sous sa direction, les résultats au baccalauréat ont régulièrement frôlé les 100 %, plaçant l’école parmi les meilleures de France. Selon ses défenseurs, cette sanction semble être motivée par des considérations idéologiques, visant à affaiblir un établissement qui a su allier savoir et valeurs spirituelles dans son projet éducatif.
Une communauté soudée autour de son directeur
La communauté éducative de l’Immaculée Conception reste largement favorable à Christian Espeso. Lors de son conseil de discipline, qui s’est tenu le 28 août 2024, parents d’élèves et enseignants se sont mobilisés en nombre pour exprimer leur soutien à leur directeur.
Ce conflit met en lumière une question plus large concernant la place de la religion dans les établissements sous contrat en France. L’Immaculée Conception n’a jamais caché son identité catholique, et ses pratiques religieuses font partie intégrante de son projet éducatif. Pourtant, les syndicats et le rectorat semblent vouloir imposer une vision laïciste stricte, qui ne tolère aucune expression religieuse, même dans des établissements dont la vocation est explicitement chrétienne.
Une réponse juridique à venir
Les avocats de Christian Espeso ont annoncé qu’ils se préparaient à saisir la justice. Un recours pour excès de pouvoir du rectorat est actuellement à l’étude. Pour eux, cette affaire pourrait bien marquer le début d’une bataille juridique autour de la liberté éducative des établissements catholiques en France. La communauté éducative de l’Immaculée Conception espère que la justice corrigera ce qu’elle considère comme une dérive idéologique de l’administration publique.
À l’heure actuelle, le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique, principal organe représentant les établissements catholiques sous contrat en France, ne s’est pas encore exprimé officiellement sur cette affaire.
Vers une remise en question du cadre éducatif ?
Cette affaire soulève une question fondamentale : quelle liberté restera-t-il aux établissements catholiques dans l’enseignement sous contrat avec l’État en France ? Le cas du directeur de l’Immaculée Conception à Pau pourrait créer une jurisprudence dangereuse pour l’ensemble des directeurs d’établissements catholiques, en remettant en cause leur capacité à concilier éducation et pratique religieuse.
L’avenir de Christian Espeso est désormais entre les mains de la justice, mais son combat semble être bien plus large, celui de la défense de la liberté éducative et religieuse dans un contexte où le principe de laïcité est régulièrement invoqué pour restreindre ces mêmes libertés.
ruaux
Tenez bon , nous sommes avec cous de tout coeur.
Je pense à ces soi-disant catholiques qui ont voté MACRON puis LFI ou PC pour suivre leurs ordres.
Ce sont eux qui détruisent notre société , et surtout le catholicisme.
Quel horreur :::::::
zongadar
11/09 ne serait-il pas une date spéciale opération sataniste, ici, contre l’Immaculée Conception ?
Pitch
Ce sont les risques de “l’école privée”…
Privée de liberté, surtout.
Australe
Le seul jugement devrait être le niveau des élèves ?
L’organisation des enseignements est un casse-tête pour la direction des écoles, est ce que ces entrave a une pseudo – laïcité est néfaste au niveau scolaire des élèves ?
Non, basta aux agissements de ces gauchistes qui veulent niveler par le bas, aucune tête ne doit dépasser.
La médiocrité plutôt que l’excellence
Michel
Pas étonnant, la Ripoublique par essence maçonnique et son système scolaire élaboré dans les loges – qui s’intitule par antinomie “Éducation nationale”, mais est en réalité une monstrueuse fabrique de crétins et d’analphabètes – sont et ont toujours été anticatholiques.
Aussi leur totalitarisme vise-t-il en priorité les catholiques les plus conséquents…
Montalte
Mais dans un lycée catholique, ce n’est pas le diocèse qui décide ? Comment peuvent-ils le suspendre ?
Michel Janva
Le diocèse nomme le directeur parmi les personnes habilitées : il faut avoir été professeur des écoles pendant 3 ans et avoir obtenu l’aptitude départementale.