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Le Dr Goebbels fait part de son écoeurement après la diffusion des photos non floutées de déportés
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mlb
Bravo !
FR
Vous êtes fous ! Floutez-moi ça tout de suite !
Maria
Le parallèle est cruellement vrai et très parlant.
MEIERS
C’est une comparaison très judicieuse avec le cas de Vincent Lambert. Si l’on regarde les grands régimes totalitaires du XXème siècle, nazisme et communisme, ils ont fait chacun assassiner des millions d’innocents. Par contre ils ne le faisaient pas ouvertement. Les camps de concentration nazis étaient isolés des grandes agglomérations et inaccessibles. La population savait certes connaissance des déportations, également du fait que des déportés mouraient dans ces camps, ce qui causait un climat de peur, mais cette connaissance était abstraite, sauf pour les gardiens des camps qui avaient reçus un entraînement à la déshumanisation. De fait beaucoup d’Allemands ne prirent connaissance de la réalité des camps, que lorsque les soldats américains obligèrent la population civile des localités voisines à entrer dans les camps, à voir les monceaux de cadavres en filmant ces scènes. De même en Union Soviétique, le régime ne dressait pas des guillotines sur les places publiques, comme sous la révolution française. Les personnes étaient arrêtées de nuit, torturées et exécutées dans des endroits reculés, forêts, carrières,où l’on retrouve encore aujourd’hui des charniers, où dans les camps du Goulag, hors de la vue du citoyen moyen. On ne voulait pas perturber l’image du communisme “humaniste”.
Le même principe s’applique naturellement aux grandes tueries contemporaines dans le monde occidental, avortement et bientôt euthanasie. C’est une chose d’accepter de façon abstraite un avortement, une autre d’assister soi même à un tel acte, avec démenbrement du foetus etc. C’est pourquoi qu’on essaie par exemple d’empêcher que des femmes allant avorter voient des images par ultra-son, écoutent le battement du coeur de leur enfant etc. De même dans le cas de Vincent Lambert l’on s’indigne d’une vidéo montrant son humanité car on sait fort bien que l’opinion publique ne peut à l’instar des Allemands sous Hitler où des Soviétiques supporter l’idée de sa mort que tant qu’elle reste abstraite. Depuis Caïn tuant son frère Abel on sait que l’homme est capable des pires crimes, commis de sang froid, une autre chose est de continuer à vivre avec la conscience de ses actes. Une statistique, que l’opinion publique ne connaît par exemple pas. Dans les équipes médicales pratiquant en France et ailleurs des avortements à la chaîne, les cas de suicides, de dépressions, d’abus de somnifères et de tranquillisants, d’hospitalisations psychiatriques ne sont-elles pas un peu plus élevées que dans une population standard, ayant une conscience tranquille?
Robert
Il aurait plutôt fallu montrer les handicapés et les fous que dès 1933, Hitler avait commencé à assassiner avec l’argumentaire utilitariste de son régime qui présente de grandes similitudes avec celui de notre régime en place.
Pour ces victimes du “progrès social” de l’époque aucune chance de jamais revenir parmi les vivants alors que de nombreux déportés ont survécus aux camps de la mort.
Daniel chaudron
Excellent, ce rapprochement!
Mais attention aux retombées judiciaires: la LCRA, les assoces des droits de l’homme, et tutti quanti vont essayer de s’faire un p’tit billet!