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France : Laïcité à la française

Le fait religieux dans les IUFM

Voici une note de l’IUFM d’Orléans-Tours qui ne manque pas de sel (pdf, 4p). Extraits :

"La République vit sa propre histoire comme une croisade. On pourrait même faire l’hypothèse qu’elle se serait en partie construite contre les Arabes, contre l’Islam et qu’une couche de christianisme est indispensable au passage vers la laïcité […]

  1. ne pas présenter une religion comme un ensemble statique : l’Islam du VIIème siècle n’est pas l’Islam actuel (il y a eu depuis les Croisades, la colonisation…). On peut pareil du christianisme [sic]. […]
  2. Attention aux traductions hâtives et commodes : dans la religion musulmane, le croyant s’en remet à Dieu, il ne se soumet pas. C’est donc bien inscrit dans une démarche d’homme libre. Les images ne sont pas interdites, c’est leur adoration qui l’est. De la même manière, le djihad est une notion complexe, qui a évolué : fondamentalement c’est un effort tendu vers l’exigence, un combat intérieur. Au temps de Mahomet, il a aussi eu une dimension de défense légitime.
  3. Bien distinguer les croyances des savoirs : dire plutôt «les Chrétiens pensent que…».
  4. La démarche comparatiste peut aider à mettre les choses en place. Enseigner le fait religieux, c’est sans doute moins montrer les différences entre elles que de faire la lumière sur leur connivences, à la fois internes (notamment pour les trois religions d’Abraham) mais aussi externe, c’est-à-dire sur ce qui poussent les hommes dans l’histoire à s’en remettre à Dieu pour expliquer le monde.
  5. Partir de personnages, de récits comme on le fait pour la mythologie […].
  6. Bon service pédagogique commun entre l’Institut du monde arabe et le Musée d’art et d’histoire juive.
  7. L’école n’est pas là pour choquer, mais il n’y a pas de tabou. Il faut pouvoir à chaque moment distinguer les savoirs et les croyances."

Michel Janva (via FdS)

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6 commentaires

  1. Comme la plupart des défenseurs de l’Islam “religion de la paix et de la tolérance”, je suppose que ces personnes n’ont jamais croisé de musulmans moyens ni ouvert le Coran.
    Le nombre de fois où le Coran nous ordonne de craindre Allah, où rappeler sa toute puissance sur nous pauvres êtres, que nous ne sommes rien et qu’il fait de nous ce qu’il veut.
    Allah est aussi ce personnage fort sympathique qui promet l’Enfer a quiconque n’embrasse pas l’Islam, même si on devrait avouer notre erreur une fois placé en face de lui.
    Le Coran se résume à cette simple phrase : Craignez moi, soumettez vous (à la charia et compagnie ;) ) ou soyez maudits.

  2. On apprend aux enseignants plus de prudence, voire d’auto censure pour parler de religion, que pour parler de sexualité : chaque milieu a ses pauvres, chaque époque a ses tabous, chaque profession a ses pudeurs……
    Et si les UIFM s’appliquaient à eux-mêmes ce conseil donné aux jeunes profs : “Il faut pouvoir à chaque moment distinguer les savoirs et les croyances.” Comme savoir distinguer entre science historique et laïcisme.

  3. Quelle bande de cancres ces commissaires politiques de l’Educ’

  4. Hélas, pauvres de nous ! C’est le même discours dans toutes les instances officielles de l’Enseignement Catholique surtout dans l’Ouest

  5. Trois fautes d’orthographe, deux fautes de français : je constate sans m’en étonner que l’on ne sait plus écrire dans une IUFM.
    Comment espérer que les élèves de ces enseignants en soient capables ?
    Sur le fond, il est manifeste que l’auteur n’a pas lu le Coran, le contenu qu’il en donne n’est pas celui du texte, c’est celui de son imagination : l’islam tel que je le comprends, MOI, et cela suffit bien.
    “Enseigner le fait religieux, c’est… faire la lumière sur leur connivences” (sic et sic) : quel aveu !
    Le christianisme n’est finalement qu’une “mythologie” : idem.
    “L’école n’est pas là pour choquer mais il n’y a pas de tabou” : bel exemple de langue de bois. S’il n’y a pas de tabou, qu’est-ce qui empêche de choquer ? A mon avis, pour ces gens-là, le refus du tabou passe avant celui de choquer. Après tout, c’est pour la bonne cause : nous avons le devoir d’éclairer ces pauvres enfants sur ces croyances d’un autre âge. Noble et pressante mission. Si nous ne le faisons pas, qui le fera ? Nous sommes au XXIe siècle, quand même !

  6. Dans son langage approximatif et laborieux l’auteur du texte avance masqué. Il se présente comme neutre mais en réalité fait la promotion du positivisme et de l’athéisme.
    En réalité, la théologie est aussi une connaissance. Quant aux vérités scientifiques de science expérimentale elles sont révisables à tout instant.
    Contre la saine laïcité ce monsieur se permet de s’immiscer dans l’éducation des enfants sans avoir préalablement recueilli l’accord des parents. Il viole ainsi les droits de l’homme. Article 26 § 3 de la “déclaration universelle des droits de l’homme” du 10 décembre 1948 “Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants.”
    Il prêche sans mandat le laïcisme, le positivisme et l’athéisme, il viole ainsi les droits de l’homme et la saine laïcité.
    Il faut que cette prévarication des fonctionnaires cesse.

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