Eve Vaguerlant, agrégée, docteur en lettres, enseignante dans un collège d’Ile-de-France et mère d’une petite fille, publie un ouvrage dénonçant L’Effacement des mères : Du féminisme à la haine de la maternité. Les femmes ont de moins en moins d’enfants en France et aucune voix ne peut plus aujourd’hui s’autoriser à encourager une politique nataliste. Analysant ce tabou idéologique, l’auteur montre que, dès son origine, le féminisme issu des années 1970 n’a pas seulement eu pour vocation de libérer les femmes de l’emprise de leur père et de leur mari, mais de les éloigner de la maternité. Ce féminisme est allé plus loin en soutenant la négation de la différence des sexes, qui pousse à rejeter en priorité la première caractéristique du féminin, à savoir la possibilité de porter la vie. Aujourd’hui, en faisant du féminin un choix, un « ressenti », entièrement déconnecté de toute réalité biologique, les arrière-petites-filles de Mme de Beauvoir prônent une idéologie qui, à terme, nie purement et simplement la nature de l’homme et de la femme.
Elle rapproche le féminisme moderne de l’hérésie cathare :
Les cathares voulaient s’abstraire d’un monde jugé mauvais, pour tendre vers une vie de purs esprits ; les féministes veulent aujourd’hui créer un être féminin entièrement désincarné, indépendant de toute donnée biologique ; elles veulent épurer les rapports entre les hommes et les femmes, les rendre parfaitement lisses, vidés de toute pulsion de désir (du côté du mal en tout cas), afin de les rétablir sur le mode du contrat. Elles créent un nouveau puritanisme qui voit avec horreur la drague et même la galanterie et qui finit par ruiner la complicité sexuelle et l’érotisme. Elles aussi la chair en horreur, et rejettent la maternité qui fait de la femme un être tellement charnel. On a souvent recouru à propos des cathares à l’expression pascalienne “Qui veut faire l’ange fait la bête” ; en effet, l’idéal de pureté cathare aboutissait finalement, sinon à une ignoble débauche, du moins à un dévergondage qui rendait les gens insensibles à ce qu’il y a de beau dans l’engagement de deux êtres pour la vie ; sans parler de l’aveuglement ou de la cruauté dont il faut faire preuve pour laisser un enfant malade ou une personne âgée mourir de faim et de soif.
2018
Finalement, malgré une apparence extrêmement inverse, n’est-ce pas la même rupture anthropologique que celle proposée par l’islam ?
borphi
Contrairement à ce que la bonne-pensance veut nous faire croire, le féminisme est toxique non seulement pour la masculinité mais aussi bien davantage pour la féminité.
En fait l’institution qui a factuellement le plus oeuvré pour la condition féminine est l’Eglise , depuis son début , dans l’Histoire et encore aujourd’hui , en préconisant le mariage que par consentement mutuel et et prodiguant l’instruction scolaire aux jeunes filles pareillement qu’aux jeunes garçons.
Dans tous ces domaines de la véritable émancipation de la femme , le féminisme est aux abonnés absents.
cadoudal
les grandes valeurs de la République nihiliste , que sont le féminisme et Sodome, ont pour but de pourrir la famille, le contrat-
sacrement qu’est le mariage , pilier de la civilisation ; lequel assure la perpétuité de la Nation en donnant la vie à des enfants sains et épanouis;
il fournit les contingents futurs de citoyens du Ciel: l ‘horreur pour la Révolution.