«Patrick Strzoda ment en direct» mais cela ne gêne pas le parquet de Paris :
Le parquet de Paris annonce, jeudi 27 juin, qu‘il classe sans suite la procédure ouverte pour “faux témoignage” devant la commission d’enquête sénatoriale sur l’affaire Benalla contre Patrick Strzoda, le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron.
En revanche, pour l’ancien collaborateur de l’Elysée Alexandre Benalla et l’ancien employé de LREM Vincent Crase, également concernés par ces investigations ouvertes à la suite d’un signalement du Sénat, le parquet précise qu’il examinera la suite à donner à la procédure une fois terminées les enquêtes judiciaires les visant.
Par ailleurs, de curieux événements se multiplient autour d’Alexandre Benalla.
Après le cambriolage de son ancien domicile et l’interception de ses conversations téléphoniques, c’est le coffre-fort de l’un de ses proches qui a été fracturé ce week-end. L’homme, Yoann Petit, est le patron de France Close Protection et l’ex-employeur d’Alexandre Benalla après son éviction de l’Elysée. Petit avait récupéré le contrat de protection de la famille de l’oligarque Iskandar Makhmoudov, négocié par Benalla quand il travaillait encore auprès d’Emmanuel Macron.
Enfin, selon de nouvelles investigations, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron a délibérément cherché à soustraire à la justice son téléphone personnel. :
Où est donc passé le téléphone portable avec lequel l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron a averti l’Élysée qu’il avait été filmé, le 1er mai 2018, à Paris, en train de molester des manifestants ? Entendu en garde à vue le 21 juillet, Alexandre Benalla l’indique lui-même aux enquêteurs : « J’ai adressé ce message avec un appareil téléphonique que je n’ai plus, je l’ai perdu. J’ai conservé les données sur une clé USB que je compte communiquer mais pour l’instant, je ne souhaite pas dire où elle se trouve. » […] À plusieurs reprises, elles ordonnent à Benalla la restitution de la fameuse sauvegarde de son contenu sur clé USB. « Il faut que je la trouve dans mon déménagement, dans mes affaires qui sont en Normandie », plaide le jeune homme de 27 ans lors d’un interrogatoire le 5 octobre. « Qu’attendez-vous pour nous la remettre ? » s’agacent les juges. Réponse : « Que vous me la demandiez. » Relancé en février dernier par courrier puis lors de son audition, Alexandre Benalla indique finalement avoir « perdu la clé USB dans les déménagements successifs ».
En revanche, il fournit une capture écran imprimée du message Telegram envoyé à Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, l’informant des incidents du 1er mai. Message qu’il aurait sauvegardé de son téléphone égaré. Dans cette correspondance du 2 mai, le jeune homme explique avoir intégré en tant qu’observateur « une équipe de policiers en civils ». « Je ne me suis pas cantonné à mon rôle et ai porté assistance aux policiers qui essayaient d’interpeller deux personnes ayant jeté des projectiles et violenté les policiers en civils, écrit-il. La scène assez violente a été filmée et même si l’on ne m’identifie pas très nettement, je suis reconnaissable. »
Mais les magistrates ne se contentent pas de ce message. Elles veulent à tout prix identifier le portable avec lequel il a été envoyé. Un renseignement décisif leur parvient grâce à l’audition… d’Alexis Kohler, plus proche collaborateur d’Emmanuel Macron. Entendu par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) le 17 avril au palais de l’Élysée, le haut fonctionnaire confirme l’existence de cet échange. À la demande des enquêteurs, il révèle le numéro qu’a utilisé Alexandre Benalla. « Pour quelles raisons, selon vous, M. Benalla ne souhaite pas communiquer les informations contenues dans son téléphone ? » l’interrogent les policiers. « Je n’ai aucune explication […] sur la discrétion entretenue sur ce téléphone », répond Kohler.
Grâce au numéro fourni par le bras droit d’Emmanuel Macron, les enquêteurs retracent l’historique du téléphone personnel de Benalla. Ils découvrent que le portable prétendument égaré émet le matin même de sa garde à vue, dans le XVIe arrondissement de Paris. Un appel est détecté vers le numéro de Ludovic Chaker, conseiller de l’Élysée, puis l’appareil est coupé. Celui-ci est ensuite rallumé le lendemain soir, à l’heure de la fin de garde à vue de Benalla. Là, un appel est émis vers le numéro du directeur de cabinet de Brigitte Macron. Selon les expertises techniques, Alexandre Benalla change ensuite à deux reprises de modèles de téléphones portables ces derniers mois, une fois chez sa mère dans l’Eure, une autre au Maroc, mais conserve la carte SIM associée à son numéro personnel. Conclusion cinglante des policiers : « L’assertion de M. Benalla, Cet appareil, je l’ai perdu , est fausse » et « ses déclarations mensongères ».
Gaudete
elle est pas belle la ripoublik macronienne. Bienvenue dans la dictature en marche
F. JACQUEL
Une mise en examen du dircab de JUPITER aurait explicitement accusé ce dernier. Heureusement, l’indépendance de la “JUSTICE” a évité de remonter au “premier magistrat” de France qui, depuis un échange de bon procédés entre un président de la république et un président du conseil constitutionnel, aussi pourris l’un que l’autre, est devenu intouchable. Par effet “tache d’huile” son entourage le plus immédiat ne peut donc être inquiété comme le commun des mortels.
Et, de plus, le dircab a maintenant l’outrecuidance d’exiger des excuses publiques du Président de la Commission d’enquête sénatoriale. De la même façon, le fils-d’Allah prétendait réclamer une médaille en reconnaissance de son action “héroïque” sur la place de la Contrescarpe.
Décidément, le sommet de l’Olympe est devenu un panier de crabes totalement arrogants.