De Jean-Marie Guénois dans Le Figaro :
Le Figaro s’intéresse aux rumeurs concernant la messe du pèlerinage de Chartres
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EtiennedeVignolles
“Ils n’ont pas la tolérance pour le nouveau rite qu’ils exigent de nous pour l’ancien rite”
Alors :
1/ On ne parle pas de rite, mais de forme. J’ose espérer que le forme Paul VI s’appuie bien sur le seul et unique rite eucharistique catholique ! Mais il y a effectivement en l’état plusieurs rites, surtout entre les églises latines et orientales.
2/ C’est quand même l’hôpital qui se fout de la charité ! Les tenants de la nouvelle forme, n’ont majoritairement aucune tolérance envers les tenants de la forme traditionnelle. Il suffit d’aller dans n’importe quel diocèse de France pour se rendre compte que nombre d’évêques et de curés, bloquent et interdisent la messe St Pie V. Comme en politique, les progressistes gauchistes sont les plus virulents et violents.
3/ Il me semble, mais c’est un point de vue, que les traditionnalistes n’exigent rien des partisans du novel ordo, ils veulent simplement pouvoir pratiquer leur forme, qu’ils considèrent comme canonique et catholique, et aussi s’assurer de transmettre le rite sacré tel que pratiqué depuis 1000 ans, là où le modernisme a participer à la perte de la foi en occident.
Michel
Les moderno-conciliaristes et autres progressistes de tout poil s’agitent comme des diables en s’acharnant sur le pèlerinage de Chartres parce qu’il fournit tous les ans la preuve manifeste de l’inanité de leurs arguments, à la fois pour défendre la messe reformée au nom de l’unité de l’Église (qu’au contraire ils contribuent de facto à démolir tous les jours) et pour attaquer la messe traditionnelle au motif que ses défenseurs seraient des passéistes et des rétrogrades alors qu’elle attire et attirera de plus en plus de jeunes au fil des ans…
Marcos
Du temps de Charlier, et même après, il n’y avait pas de “messe de départ” à Notre Dame de Paris mais un simple rassemblement sur le parvis. La première messe du pélé avait lieu dans le bois de Verrières. A l’arrivée à la cathédrale de Chartres, la messe était dite sur le parvis. L’an dernier, il y a eu messe de départ à Saint Sulpice et messe d’arrivée à Notre Dame de Chartres célébrée, s’il vous plait, par un cardinal, Mgr Müller. JM Guénois devrait savoir que l’autorisation papale spéciale et individuelle de célébrer selon l’ancienne forme ne concerne que les prêtres diocésains. Ceux des Instituts ex ED bénéficient de l’indult spécial octroyé par le pape à la FSSP et généralisé aux autres Instituts. Réglementairement, les prêtres diocésains devraient arborer un badge distinctif prouvant leur agréation. Ceux des Instituts devraient signaler leur appartenance : FSSP, ICRSP, IBP,… Une police papale ou diocésaine serait chargée de démasquer les contrevenants.
Collapsus
Le fond du problème est que, selon l’adage lex orandi lex credendi, la liturgie engendre et nourrit la foi et inversement, liturgie et foi étant intimement consubstantiels. Les autorités ecclésiales craignent donc que les adeptes du vetus ordo renient les innovations hasardeuses de Vatican II au profit de la seule et vraie foi du Christ transmise par l’Eglise de toujours. Nous sommes là en présence de l’agonie, des derniers soubresauts avant la fin de la subversion protestante au sein du catholicisme.
Ce mouvement d’inversion initié ou renforcé par la jeunesse est irréversible, irrésistible et fort salutaire.
Giacomo
A mettre en parallèle avec la basse moyenne d’âge des sympathisants des partis politiques de la droite dite “extrême”.
Collapsus
Oups, consubstantielles c’est mieux.
A.MOR
Il suffirait de publier la bulle quo primum… pour voir la réalité de ce problème qui dépasse les évêques et peut être même rome désormais. Pour le pape benoit XVI, aucune autorisation n’était nécessaire et les indults accordaient par Paul VI et Jean Paul II, qui sont devenus saints depuis, n’avait fait que renforcer cette demande constante des fidèles.
On aimerait alors savoir pour tous ces évêques ce qu’ils ont du penser de la publication de ces indults dans les procès en canonisation de ces papes?
Ils n’ont aucune autorité pour limiter ou interdire l’usage de cette messe.
On aurait préféré les entendre sur l’avortement dans des allocutions non feutrés.
Il devrait réécouter Brassens sans le latin ne serait ce que la messe qui nous emmerde désormais ? Les églises se vident et ils bannissent celles qui se remplissent, faisant de l’église non pas une ONG, mais un ephad,
Transformant chemins de croix en monte escalier.
La mère des merveilles disaient aux Carmelites qu’il viendrait un temps où celui qui pourrait se sauver qu’ils se sauve.
Giacomo
Rome semble se soucier du salut de l’âme des 20000 participants du pélerinage annuel de Chartres, en grand péril parce qu’attachés au rite multiséculaire tridentin. Mais qu’un million de catholiques quittent l’Eglise chaque année ne semble préoccuper personne au Vatican.
A.MOR
Le Vatican se préoccupe t’il des églises détruites par les représentants de l’ancien culte mosaïque? Au Liban en Syrie ?
Premières chrétientés en ce monde.
Comment alors Rome pourrait il soutenir un culte catholique ayant reçu d’un pape une autorité perpétuelle?
Que pense Rome des conséquence de cette spoliation?
certainement pas plus que pour les chrétientés de Syrie du Liban ou de Palestine.
Giacomo
Messe tridentine:
“La moitié des participants (du pélerinage de Chartres) ont moins de 20 ans” et “les paroisses traditionnalistes feraient le plein avec une croissance de 10 à 20 % selon les lieux, depuis 2021”.
La messe est dite, si j’ose dire, pour présager du futur de l’Eglise: Dans les paroisses où le Novus Ordo est imposé sans possible retour en arrière, au moins partiellement, la moyenne de l’assistance est aux alentours des 50-60 ans, et se vident lentement du décès des plus âgés. Dans notre groupe paroissial, 4 clochers seulement pour 2 prêtres, ces derniers sont jeunes, la quarantaine, et pourraient célébrer en latin du jour au lendemain, ce qu’ils ne peuvent faire pour l’instant parce que “Roma locuta, causa finita est”.
Cipous
comme disait Brassens, sans le latin la messe nous emmerde. Récemment revenu à la tradition, je mesure aujourd’hui l’exactitude chirurgicale de la chanson de Brassens. Oui les messes Vatican II gavées de moraline se vident de leurs vieux de plus en plus vieux et de moins en moins nombreux tandis que le pèlerinage de Chartres attire de plus en plus et de plus en plus fort.
Les prêches de la tradition ont pour eux deux armes imbattables, la première ; “on va tous mourir” comment mourir mieux ? La deuxième est la Vérité. Tous les sermons, toutes homélies s’appuient sur la Parole et sur le présent.
Ite missa est. La jeunesse gavée de consumérisme, rêve de transcendance. ite missa est.
Horace
L’humanité est à l’âge d’enfants en pré-gardienne. Des chamailleries idiotes avec ses exclusions. Et Dieu dans tout cela ? Après 2000 ans, “ils” n’ont rien compris.