Lu dans Minute :
"« Florian Philippot a confié à l’un de ses fidèles une mission discrète : recenser tous les comptes Twitter qui ont apporté leur soutien à Marion Maréchal-Le Pen », écrivions-nous la semaine dernière. Or nous nous trompions : c’est à deux de ses fidèles qu’il a confié cette mission de basse police, apparemment trop volumineuse pour un seul. Et pas n’importe lesquels : tous deux sont conseillers régionaux et assistants au Parlement européen – et même, pour l’un des deux, secrétaire départemental d’une importante fédération du FN. Il faut croire que ça laisse encore des loisirs…"
Autre affaire symptomatique de la police politique que fait régner Philippot :
"La presse régionale s’en est fait l’écho et l’histoire est tristement vraie. Elle s’est déroulée jeudi dernier, dans l’hémicycle du conseil régional du Grand Est. Quand l’élu FN Jordan Grosse-Cruciani a voulu prendre la parole en séance plénière pour une explication de vote après que le FN avait été mis en cause, deux autres élus du groupe présidé par Florian Philippot, Thomas Laval et Eric Vilain, l’en ont empêché. Puis, se tournant vers lui et devant les élus LR qui en sont restés cois : « Tu ne parleras plus de la mandature, on va s’occuper de toi ! » Le crime de Jordan Grosse-Cruciani (qui est aussi secrétaire départemental des Vosges) ? Avoir cliqué sur le bouton « J’aime » d’un tweet de Marion Maréchal-Le Pen…"