Louis Aliot déclare dans Présent :
"La candidature présidentielle de Marine Le Pen suscite une indéniable dynamique politique et militante qui fait aujourd’hui converger vers des nous des femmes, des hommes ou des organisations qui partagent notre idéal patriotique, mais qui pour des raisons X ou Y n’avaient jamais franchi le pas jusqu’à présent. La construction d’une majorité crédible, surtout dans notre système électoral, nécessite des discussions, des négociations sur des idées et non pas sur des places ou des prébendes. Depuis 1983, année d’un accord municipal entre le RPR et le FN à Dreux, Jean-Marie Le Pen et le FN n’ont jamais refusé de tendre la main à d’autres organisations politiques. En 1986 déjà, le FN avait ouvert ses listes à des UDF, CNI, RPR ou indépendants… Ça n’avait choqué personne…
[…] Il est temps de mettre fin à la guerre civile française qui dure depuis la révolution et de penser un peu à la France et à son peuple. Œuvrons au rétablissement de l’autorité de l’Etat, de la fierté d’être français et au retour de la liberté aujourd’hui confisquée par l’oligarchie mondialiste en place. […] Nous ne sommes pas à la recherche de respectabilité mais à la recherche de patriotes qui intègrent ou intégreront à leur corpus doctrinal la préférence nationale, la souveraineté du peuple et l’indépendance nationale. […] sachons […] convaincre [le peuple] de notre capacité à rassembler pour servir l’intérêt général et la France. Car, et n’en doutez pas, c’est avec lui que nous gouvernerons et le référendum sous toutes ses formes sera la clef de voûte du renouveau de la cinquième République.
