Jean Quatremer s'étonne du manque de fonctionnement démocratique des institutions européennes, alors que c'est bien ce qui les caractérise :
"Alors que le Parlement européen a voté, jeudi dernier, contre la
nomination du Luxembourgeois Yves Mersch au directoire de la Banque centrale
européenne (BCE), Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, a lancé,
hier, dans la plus grande discrétion et en plein week-end du 1er
novembre, une procédure écrite visant à le confirmer. Cette procédure,
explicitement dite « du silence », prévoit que si aucun État n’élève
d’objection avant dimanche soir Mersch sera automatiquement confirmé à son
poste. Sans aucun débat, sans aucune explication."