C'est la question que l'on peut se poser en lisant le communiqué publié à l'issue du Bureau politique du FN aujourd'hui :
"Afin de dresser un bilan des élections présidentielle et législatives et pour se préparer aux combats politiques futurs, le Bureau politique du Front national, réuni ce jour à Nanterre, a pris un certain nombre de décisions :
7 groupes de travail, constitués de membres du Bureau politique et de cadres du mouvement, vont se réunir au cours des trois prochaines semaines, pour évoquer différentes questions (programme et thèmes de campagne, stratégie, fonctionnement du mouvement, animation et gestion des fédérations, organisation des campagnes électorales et réunions publiques, propagande et communication, élus et implantation locale).Lors d’un séminaire de travail qui se réunira au cours de la deuxième quinzaine du mois de juillet, chaque groupe présentera un rapport de ses travaux et des décisions en résulteront.
Un bureau de campagne pour les élections sénatoriales de septembre 2017 a été constitué, sous la responsabilité de Michel Guiniot et la Commission nationale d’investiture désignera les candidats FN début juillet.
La préparation des élections municipales de 2020 débutera dès la rentrée de septembre.
Le prochain Congrès national du Front National se déroulera en février ou mars 2018."
Catherine Candidat, candidate FN dans la 4è circonscription de Vaucluse, n'a pas attendu ce Bureau Politique pour se féliciter de la victoire de Jacques Bompard :
"J'adresse mes félicitations à Jacques Bompard pour sa réélection. Une réélection obtenue grâce à mon appel à faire barrage à la candidate d'Emmanuel Macron. Les 18,1 % d'électeurs du Front National, ajoutés aux 19,1 % obtenus au 1er tour par Jacques Bompard, ont constitué l'élément central de cette victoire. Le Front National confirme une fois encore qu'il est bien un acteur politique incontournable et de très loin le premier parti politique d'implantation nationale dans le Haut Vaucluse."
Quand on regarde les reports de voix des électeurs LR-UDI sur le candidat FN au second tour des législatives, on constate que cette union des droites est déjà une réalité pour les électeurs. Aux appareils de la prendre en compte dans leur stratégie et leur communication.