Lu dans Minute de demain :
"La nouvelle est passée quasiment inaperçue alors qu’elle est d’une importance politique majeure : le « front républicain » contre le Front national a vécu. Une décision prise par Nicolas Sarkozy en personne. […] Dans les cantons où le candidat UMP sera éliminé au premier tour, laissant place à un duel PS/FN, le parti présidentiel a ordre élyséen de ne pas donner de consigne de vote. Dans ceux où le candidat UMP, devancé par celui du FN, pourra se maintenir au second tour (il lui faut pour cela avoir recueilli 12,5 % des électeurs inscrits), il devra le faire et non plus se retirer pour favoriser la victoire de la gauche. […] Certes, dans le même temps, Nicolas Sarkozy a promis l’exclusion à tous les membres de l’UMP qui appelleraient à voter pour le candidat du Front national: « On virera ceux qui appellent à voter FN! » Il n’empêche que la rupture avec les années Chirac, cette fois, est là."
lebourg
[Hors-sujet]
SD-Vintage
cela va permettre de mesurer les réactions des électeurs, et d’adapter la stratégie. Mais il sacrifie le Sénat au profit de son seul intérêt.
SD-Vintage
et, cela contribue à dédiaboliser le Front National
DelhoumeDelhoume
Pour ce genre d’élection , trés locale, la régle c’est de voter pour la personne non pour un parti. Et le local le FN ne sait pas faire il suffit d’écouter tel ou tel candidat FN c’est toujours une campagne nationale et des thémes nationaux . Donc l’UMP n’ pas se souci majeur pour cette election.Par ailleurs il existe de trés bons conseilleirs généraux dans de nombreuses tendances de la doite et du centre.
ThomasSXB
J’analyse la chose différemment : chacun veut les 82% pour soi. Ils pensent que le rejet du FN sera automatique, et qu’il n’a pas BESOIN d’un front républicain, et qu’ils peuvent donc adopter cette tactique sans risquer un boom du FN.
S’ils sont détrompés, MLP peut s’attendre à un feu de barrage médiatique sans précédent pour 2012…
PG
@ Delhoume delhoume
Vous êtes dans l’approximation : ”le local le FN ne sait pas faire”, dites vous, mais sans rien prouver aucunement, et pour cause.
Cette affirmation est fausse, et pour deux raisons :
– les faits, ceux des mairies FN qui ont toutes sauf un cas, celui de St Gilles, redressé des situations de faillite financière, de surendettement, etc… tout en réalisant des projets et des politiques de bien commun d’envergure.
Dans les conseils régionaux, le FN s’est tjrs prononcé pour une politique de désendettement, de réduction du nombre de fonctionnaires, de réduction des impôts et taxes, ne votant aucun des budgets UMP ou PS. L’UMP quand elle gouvernait encore des régions, n’a quasiment jamais retenu aucune proposition budgétaire du FN.
Or c’est le FN qui avait raison : les collectivités territoriales auraient grandement gagné à ne pas s’endetter comme elles le sont actuellement, prises en ciseaux entre leur endettement et leurs charges fixes (fonctionnement plus qu’investissement) et la baisse du rendement de l’impôt du à la crise économique, avec la menace de la remontée des taux, car les emprunts ont souvent été faits sur des taux variables ou semi variables….
– le mode de scrutin des cantonales qui n’a permis que l’élection anecdotique de qq conseillers généraux en 30 ans : le FN n’a donc pas pu y être pris en défaut pour les conseils généraux.
Votre affirmation est donc totalement infondée.
Par contre vous avez raison de dire qu’il existe des élus locaux de qualité. Mais pas dans les conseils généraux, archi dépensiers et menant souvent des politiques qui font doublon voire triplon avec les conseils régionaux et les grandes municipalités voire quadruplon avec l’Etat. Je pense aux dépenses de communication, de tourisme et de politique culturelle, et parfois sociales.
Contrairement à ce que vous avancez, aucun conseiller général sortant n’est ”innocent” : tous votent et ont voté ce genre de dépenses inutiles et ruineuses. Tous doivent être sanctionnés, qu’ils soient PS ou UMP. Seuls qq uns d’entre eux, vraiment indépendants méritent d’être repêchés et réélus : mais ils sont qq dizaines dans toute la France.
jano
Ne croyons pas au miracle de la suppression du “front républicain”.
Toutes ces gesticulations ont encore
de beaux jours à vivre. Ces élections secondaires préparent 2012
et une bataille rangée contre le FN!
Ariane G.
Si c’est vrai, c’est plutôt inquiétant car cela peut signifier que le nouveau Front National s’est normalisé et qu’il est quasiment acceptable par le système UMPS.
Jean
@ Ariane, je pense plutôt que cela signifie que Sarko ne veut absolument pas aider la gauche à “prendre des points” avant 2012. Il préfèrera toujours affronter le FN.
Ariane G.
@ Jean, ce n’est pas incompatible mais rappelez-vous l’aveu d’un conseiller de l’Elysée au journal Le Parisien : dans moins de dix ans, Marine serait dans un gouvernement UMP. La mort du front républicain peut être donc interprétée comme une première étape vers ce chemin.
jehan
@PG
Merci de vous être donné la peine de fournir une réponse aussi argumentée à des remarques volontairement polémiques (querelleuses) à l’encontre du FN.
“Le terme de polémique (du grec πολεμικός, polêmikôs « qui concerne la guerre », « disposé à la guerre», « batailleur, querelleur ») désigne une discussion, un débat, une controverse qui traduit de façon violente ou passionnée, et le plus souvent par écrit, des opinions contraires sur toutes espèces de sujets (politique, scientifique, littéraire, religieux, etc.).”
Alban
@ PG :
Ce que veut dire Delhoume Delhoume, c’est que l a campagne menée par les candidats du FN n’est pas très locale. Je viens de recevoir les professions de foi des candidats. Celle du candidat du FN est on ne peut plus impersonnelle : sa photo au recto, et au verson, un texte de marine Le PEn, une colonne de propositions pour la France (pas très local, donc, vous en conviendrez), et une colonne de propositions pour le département (non nommé, avec des propositions asssez précises mais adaptables à n’importe quel département, aucune spécificité locale). J’ai soupçonné tous les candidats d’avoir donc le même verso, quel que soit le lieu de l’élecion.
Le commentaire de Delhoume visait les difficultés du FN à faire campagne sur des thèmes locaux, pas leur capacité à agir en tant qu’élus locaux.