Commentaire d'un lecteur à la démission du CEMA ce matin :
Sic transit gloria mundi. Une illustration chimiquement pure de notre époque:
Etape 1: les décisions sont prises en cercle restreint, sans débat démocratique, par des experts du sujet, en l'occurrence le Ministère des finances avec l'accord du chef de l'Etat.
Etape 2 : une voix s'élève pour dénoncer les conséquences de cette décision, certes rationnelle financement mais irréaliste compte tenu des objectifs assignés aux armées, mais prise à huis clos alors qu'elle concerne la communauté nationale et aurait donc dû faire l'objet d'un examen contradictoire public
Etape 3: rappel à l'ordre, acte d'autorité, suivi de la démission du récalcitrant.
Fin de la pièce en 3 actes qui nous conduit tout droit au totalitarisme soft.
L'enseignement social de l'Eglise nous invite à valoriser le libre arbitre, à agir en conscience et à faire preuve de discernement et de mesure. Nous en sommes loin.
Epilogue: cette pièce connue de beaucoup de monde, génère résignation, frustration, individualisme, égoïsme, démotivation, irresponsabilité, découragement, repli sur soi, promotion des incompétents pourvu qu'ils n'aient aucune conviction et soient obéissants et heureux de l'être, tentation anarchiste, peur et autocensure, autant de ferments d'autodestruction du pacte social démocratique, dont l'abstention massive aux élections est un des symptômes pacifiques…avec la violence son pendant maléfique, celle de ceux qui n'ont plus rien à perdre. En ayant toujours, en ce qui nous concerne foi dans l'espérance et la recherche du Bien Commun.
O tempora, O mores.
Le général François Lecointre, actuellement chef du cabinet militaire du Premier ministre Édouard Philippe, a été nommé chef d’état-major des armées. Né en 1962, François Lecointre est saint-cyrien et appartient à l’arme des troupes de marine où il a servi comme lieutenant et capitaine au 3e régiment d’infanterie de marine de Vannes et au 5e régiment interarmes d’outre-mer à Djibouti.
Il a été engagé en Irak lors de la première guerre du Golfe (1991), en Somalie (1992), en République de Djibouti dans le cadre de l’opération Iskoutir (1991-1993), au Rwanda dans le cadre de l’opération Turquoise (1994) ainsi qu’à Sarajevo (1995) où le 27 mai 1995, jeune capitaine, il a mené l’assaut français contre le pont de Verbania tenu par les Serbes.
François Lecointre a ensuite servi à l’état-major de l’armée de terre, au sein du bureau de conception des systèmes de forces. Il a commandé le 3e régiment d’infanterie de marine stationné à Vannes et à ce titre le groupe tactique interarmes 2 (GTIA2) en République de Côte d’Ivoire d’octobre 2006 à février 2007. Ancien auditeur puis directeur de la formation au Centre des hautes études militaires (CHEM), il a été jusqu’à l’été 2011, adjoint « terre » au cabinet militaire du ministre de la Défense puis a commandé de la 9e brigade d’infanterie de marine jusqu’à l’été 2013.