L’ancien Chef d’Etat major des Armées était interrogé par la commission de la Défense :
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Bernard Mitjavile
Très intéressant. Comme dit ce général, il est plus qu’urgent d’avoir un vrai débat au Parlement et dans le pays sur les enjeux de la guerre en Ukraine en refusant le conflit par procuration (“être prêt à se faire tuer jusqu’au dernier Ukrainien”. Mais est-ce que les députés sont prêts à organiser un tel débat? On peut en douter.
Thibaud
Meilleur titre : le Général Lecointre dit 2-3 choses intéressantes explicitement pas seulement sur l’Ukraine. Puis le monteur qui a fait une énorme faute d’orthographe dans le titre passe 15 minutes à nous montrer un député inconnu (RN ?) et le général raconter leur vie.
Arwen
Le général Lecointre pose certaines bonnes questions en effet.
Avant de nous engager réellement dans un conflit, avons-nous réfléchi à tous les développements possibles de ce conflit?
Avons nous déterminé ce pour quoi nous serions prêts à mourir?
Il dénonce également l’hypocrisie totale de la posture morale (et moralisatrice) facile et gratuite de beaucoup.
Une position, ça doit pouvoir se tenir. Et il faut être prêt à des sacrifices pour cela.
La Russie, sans même parler en termes d’arsenal ou d’effectifs, a une position et s’y tient.
Magistro78
Comme tous les militaires de sa génération, le général Lecontre a déroulé une carrière entière à voir les décideurs de tous partis dépecer les armées exercice budgétaire après exercice budgétaire et loi de programmation après loi de programmation. De 700 000h dans les années 80, on est arrivés à 200 000h toutes armées confondues. Et là, quand on n’a plus d’industrie, plus d’argent, plus d’armé, c’est à dire “à l’os” partout, ces messsieurs se découvrent une belle âme belliciste.
Et bien non, quand on est à poil, on fait profil bas et coucouche panier et on évite de jeter de l’huile sur le feu en s’achetant une belle âme avec le sang des autres.
C’est ce que dit en filigranne l’ancien chef d’état-major des armées, pas un guignol de plateau télé, étoilé par erreur.
Ce qu’il ne dit pas en revanche, c’est que pour imposer de force une intégration politique européenne, on ne s’y prendrait pas autrement. D’où notre Jupiter national qui s’y voit déjà à la tête et qui adopte la posture du boutefeu pour assoir une légitimité forcée.
Dans tous les cas, merci mon Général d’avoir rappelé ces évidences. Cela nous change.