Le Ghana vient d’annoncer qu’il s’opposait à l’organisation d’une conférence des activistes LGBT de l’ILGA (International Lesbian, Gay, Bisexual and Trans and Intersex Association) – la propagande LGBT étant interdite au Ghana. Instantanément, les très bruyants lobbies LGBT d’Occident crient à la censure et un dénommé Davis Mac-Iyalla, activiste LGBT ghanéen, a déclaré: “Pourquoi les conservateurs auraient-ils un monopole pour organiser [des conférences au Ghana] et bloqueraient-ils ceux qui ont des vues différentes?”
Manifestement, M. Mac-Iyalla ne voit pas l’incongruité – pour dire le moins! – qu’il y a à réclamer d’un Etat l’organisation dun colloque promouvant explicitement une propagande interdite par la loi. Et il semble ignorer que le lobby LGBT est bien plus intolérant que les groupes chrétiens africains lorsqu’il a le pouvoir (puisque ces activistes qui affirmaient publiquement vouloir violer la loi ghanéenne n’ont pas été inquiétés, alors que de nombreux chrétiens, en Occident, ont été condamnés et parfois même emprisonnés pour avoir refusé le diktat du lobby qui n’a pourtant pas force de loi…).