Cela fait partie d’une série de réformes que Gordon Brown a annoncées mardi.
Jusqu’ici, le Premier ministre choisissait les évêques de l’Eglise (anglicane) d’Angleterre à partir d’une liste proposée par une commission dominée par l’épiscopat. Le nom du promu était alors envoyé à la Reine pour sa désignation officielle. Brown veut que le gouvernement se retire de ce processus afin de représenter "toutes les fois et les cultures" du pays.
Le pas est plus symbolique que pratique, car l’initiative principale dans les nominations revenait déjà à l’épiscopat – même s’il amplifie le phénomène de co-optation des évêques, avec ses effets pervers. Mais la symbolique est importante : il s’agit de rogner le statut d’église officielle dont bénéficie l’anglicanisme. Ce désengagement gouvernemental pourrait avoir comme contrepartie future la suppression des sièges de prélats anglicans à la Chambre des Lords. (source)
Jusqu’où ce processus ira-t-il ? Sans doute jusqu’à l’abolition du statut officiel de l’Eglise (dite) d’Angleterre, auquel le Prince Charles, partisan du relativisme multiculturel, est réputé être favorable.