Le 24 janvier, le cabinet du gouvernement allemand a accepté la proposition de loi restreignant l’activisme pro-vie devant les cliniques d’avortement. Le ministre de la famille, Lisa Paus, a déclaré qu’elle espérait que le projet de loi serait adopté cet été par le Parlement allemand.
Selon le journal allemand Der Spiegel, le ministère de la justice et le ministère de la famille se sont mis d’accord sur un projet de loi visant à interdire ce que l’on appelle le “harcèlement de trottoir” des femmes devant les cliniques d’avortement. Selon la loi, aucun obstacle ne pourra être érigé devant les cliniques d’avortement à l’avenir, et les femmes enceintes ne pourront être “approchées, harcelées ou intimidées contre leur volonté”, rapporte Der Spiegel. Il sera également interdit de diffuser des informations sur la grossesse et l’avortement qui sont “fausses ou qui visent à causer une forte détresse émotionnelle aux femmes enceintes”. Une violation de la nouvelle loi serait considérée comme une infraction administrative.
Lisa Paus a déclaré que “la liberté d’expression des soi-disant pro-vie a ses limites”. En 2022 déjà, Mme Paus avait le projet de forcer les étudiants en médecine en Allemagne à participer à des avortements pour obtenir le titre de médecin. Le gouvernement a également aboli l’interdiction de la publicité pour les avortements, ce qui permet aux avorteurs d’utiliser le marketing pour leurs “services” consistant à tuer des enfants à naître.
Cette loi fait partie d’une campagne médiatique et tente de faire passer le message que les veillées de prière devant les cliniques d’avortement seront illégales. Il s’agit plutôt d’une “guerre psychologique” contre les pro-vie. Le mouvement des 40 jours pour la vie a déjà gagné plusieurs procès lorsque les autorités locales ont tenté d’interdire leurs veillées de prière, par exemple à Francfort et à Pfortzheim.
Bien sûr, personne n’est harcelé, et il n’y a jamais eu d’incidents ni de plaintes sérieuses, pas plus qu’il n’y a eu de rapports ou de preuves que quelque chose de ce genre s’est produit. Tout cela relève du domaine de l’insinuation, notamment de la part de l’organisation pro-avortement “pro familia”, la branche allemande de la Fédération internationale du planning familial. Cette loi s’inscrit dans le cadre d’une stratégie d’intimidation à l’encontre des défenseurs de la vie.
Ydelo
Mais curieusement le militantisme pro-mort (voire les pressions) sont acceptés voire encouragés, jusque dans la chambre d’hôpital.