La preuve par l'Aide Médicale d'Etat, selon Minute :
"Question naïve : comment se fait-il que le coût de l’Aide médicale d’Etat ne cesse de croître, tout particulièrement depuis 2007 et en 2010 encore, alors que l’AME est réservée aux immigrés clandestins et que le gouvernement auquel appartient Roselyne Bachelot a fait de la lutte contre l’immigration clandestins et de l’expulsion des clandestins une de ses priorités ? En voilà une question qu’elle est bonne, non ? Réponse, fournie par dame Bachelot elle-même : « Cette spectaculaire augmentation des dépenses est d’abord due à l’évolution du nombre des bénéficiaires. » Sous Sarkozy ? Pas possible ! Non seulement ils ne partent pas, ils ne sont pas « reconduits » à la frontière mais il en arrive encore ? C’est exactement ce qu’elle dit, et précise, en évoquant « l’augmentation de 20 % des déboutés du droit d’asile qui deviennent éligibles à l’AME ».
Question naïve (bis) : à quoi sert-il de payer des fonctionnaires à étudier les dossiers de demande de droit d’asile si ceux qui sont déboutés de leur demande restent de toute façon en France ? Où, vivant dans la « clandestinité », ils bénéficient de soins attentifs et coûteux pour la collectivité nationale ? Roselyne Bachelot note aussi, parmi les raisons expliquant la croissance incroyable du coût de l’AME, « le doublement du coût moyen par bénéficiaire, c’est-à-dire l’augmentation des séjours pour pathologies graves ». Pris en charge par l’Etat, donc par nous tous, que les malades soient des déboutés du droit d’asile ou des migrants égarés en nos riantes contrées… […]
Selon les associations de soutien aux « sans papiers », il y aurait en France, en 2010, environ 210 000 clandestins bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat. Un chiffre qui ne peut être tenu pour celui du nombre total d’immigrés clandestins car, malgré notre générosité sans limite, nombreux sont ceux qui rechignent à y postuler, de peur – les imbéciles ! – d’être pris et expulsés. Car l’AME, contrairement à ce que l’on pourrait croire, n’est délivrée que sous conditions."