Matteo Renzi a fait adopter mercredi la loi sur l'union civile, via la question de confiance à la chambre des députés (le 49.3 local) comme il l’avait fait, fin février, au Sénat. Le projet de loi a ainsi été voté par 369 voix contre 193. Le président du Conseil savait qu’il disposait d’une majorité mais la discussion autour du projet de loi risquait de s’éterniser dans l’hémicycle. Toute modification du texte aurait entraîné un renvoi devant la chambre haute.
Au bout du compte, ces unions LGBT seront célébrées par un officier d’état civil. Elles prévoient entre autres le bénéfice de la pension de réversion, le droit de visite dans les hôpitaux, le partage du nom de famille ou encore l’obtention du titre de séjour pour le conjoint étranger.
La possibilité d’adopter les enfants naturels du conjoint a été abandonnée. Le lobby LGBT ne compte pas en rester là.