Lu sur Libres :
"De mars 2008 à décembre 2010, le nombre de chômeurs a augmenté de 740.000. […] Le gouvernement n’a jamais attaqué le chômage à sa racine. Il s’est contenté de pratiquer le «traitement social du chômage» qui consiste à dégraisser les statistiques en créant des milliers d’emplois «aidés». En décembre dernier, ils étaient 352.100, en hausse de près de 20% sur un an. Ils n'étaient que 225.100 avant la crise. Ces emplois aidés ne débouchent que très rarement sur un contrat de travail à durée déterminée, et encore moins indéterminée.
Dans un rapport daté de 1997 intitulé «le Chômage, un scandale public», mais toujours d’actualité hélas, l’ALEPS avait tiré les conclusions d’un colloque tenu à Paris, avec des économistes qui dans leurs pays respectifs (Etats Unis, Suède, Angleterre) avaient vaincu le fléau du chômage. Parmi eux Gary Becker, prix Nobel, et Arthur Laffer, inspirateur de la réforme fiscale de Reagan dans les années 1980. Les conclusions étaient nettes :
Le marché du travail est faussé par le salaire minimum, qui subventionne le travail non qualifié, le plus exposé au chômage parce que très abondant dans le monde entier. Le marché du travail est bloqué par les réglementations concernant l’embauche et le licenciement, et la durée du contrat. Les entreprises sont freinées dans la création d’emplois par le poids des charges sociales et la fiscalité qui diminue la rentabilité et pénalise la croissance. Les dépenses publiques épongent une grande partie de l’épargne disponible et les investisseurs se trouvent sans moyens financiers pour se développer et créer des emplois.Quelle est la réforme qui depuis lors aurait mis fin à ces anomalies ? Les Allemands ont assoupli le droit du travail avec les lois Hertz. La progressivité de l’impôt, les taxes sur l’entreprise et les profits, ont été allégées en Scandinavie, au Danemark et aux Pays Bas. Les dépenses publiques ont été stabilisées dans la moitié des pays de l’Union Européenne, et aujourd’hui les Anglais font des coupes sombres dans le budget de l’Etat. Rien de tout cela ne s’est fait en France, au contraire chaque loi accroît les contraintes sur les entreprises et accentue la rigidité des relations sociales. Nous pouvons donc nous attendre à un maintien du chômage à un très haut niveau. La barre des 10% de chômeurs sera largement dépassée en 2011 si rien ne change."
AMarie
Je ne suis pas d’accord avec “Libres” sur le sujet des contrats aidés. Certes ils débouchent en effet rarement sur des CDI alors que c’est l’objectif au départ, mais ils ne “dégraissent pas les statistiques” car lorsqu’on est employé avec un contrat de ce type on reste demandeur d’emploi et on “pointe” tous les mois. C’est mon cas depuis 2007. Par contre ce qui n’est pas dit dans cette analyse c’est qu’ils coûtent excessivement cher aux contribuables (subventions, primes à l’emploi etc.)
BLAMONT
A propos du salaire minimum, il ne faut pas se focaliser sur le SMIC.
Cette notion de rémunération minimale est également appliquée dans les conventions collectives qui obligent à payer selon son ancienneté et son expérience ou niveau d’études.
Situation absurde à l’encontre de la logique économique et industrielle qui fait que l’on engage et on signe un contrat accepté selon les deux parties en cause, la société et le futur salarié. Et ceci selon les critères subjectifs de chacune qui leur permettent gain et profit.
En quoi un accord (en réalité un copinage idéologique entre des syndicats qui ne représentent rien d’efficient et des correspondants d’employeurs qui ne voient pas plus loin que la dhimmitude sociale).
Résultat:
un senior bac + 5 ou plus ne pourra être recruté dans une “start up ” à faibles ressources immédiates du fait de ces contraintes.
A moins de bidouiller les critères, chose facile dans une TPE, impossible dans une PME ou GE. …
Et comme la fiscalité aux ordres du cadavre sécu spolie l’épargne et le salaire issus de la rémunération globale (voir la dernière loi de finances!), on en est réduit aux bidouillages mentionnés ci-dessus, chose d’ailleurs intrinsèque au caractère du Français…
Un autre scandale à explorer:
les conséquences de la Loi Fillon et de la dernière loi fiscale sur les rémunérations et le patrimoine issus du travail.
Erasmus Minor
Certes, “Libres” dit bien son nom : nous avons affaire à un organe de presse libéral, et même ultralibéral. Mais je suis un peu étonné de vous voir favorable à cette idéologie contraire en tout point au message des Evangiles ! Je ne serais pas moins choqué si je vous voyais défendre le droit à l’avortement…
[Si vous aimez pratiquer le dénigrement et la violence verbale, il y a d’autres blogs dont c’est la spécialité. Sur le Salon Beige, vous êtes invité à exprimer des remarques constructives. Et argumentées.
Je remarque d’ailleurs que, bien souvent, ceux qui critiquent ce qu’ils appellent l’ultralibéralisme, sans jamais le définir (quelle différence avec le libéralisme par exemple ?), n’apportent jamais l’once d’une argumentation ni d’une définition.
Pour notre part, nous avons tenté de contribuer à un débat que certains refusent de façon irrationnelle et parfois même caractérielle :
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/01/guillaume-de-thieulloy-directeur-des-4-v%C3%A9rit%C3%A9s-%C3%A9tait-linvit%C3%A9-du-forum-catholique-ce-soir-a-un-lecteur-lui-demandant-si.html#tp
MJ]
Jeannette
L’économie est au service de l’homme et ce n’est pas l’homme qui est au service de l’économie. L’économie est faite pour l’homme et non, contre l’homme.
Vous ne mentionnez pas le plus important : la production, l’industrie, l’activité : tout a été détruit et transporté dans des pays où les salaires sont excessivement bas, ce qui vous semble le top du top ? Oui, oui, c’est extraordinaire ! les chinois, et autres, sont prêts à travailler jour et nuit et comme ils sont très nombreux, leur mort n’est pas un souci pour leurs autorités.
Les pays dont vous parlez sont loin d’être des exemples y compris l’Allemagne.
Tout dépend de la définition de la réussite : si, pour vous, ils ont réussi à juguler le chômage avec ces moyens, si vous croyez dans ces moyens, qui va pouvoir vous convaincre que ce n’est pas chrétien ?
[L’Allemagne a réussit à maintenir son industrie, son activité et sa production. Elle est le 1er exportateur européen. Pourquoi selon vous ? Pourquoi la France n’est-elle pas capable de maintenir son industrie, pourquoi les PME ne réussissent-elles pas à se développer ? Demandez à un patron de PME pourquoi il ne peut pas recruter ni se développer. Il vous parlera des moult taxes étatiques et de toutes les contraintes administratives qui l’asphyxient. Notamment.
Oui, la politique économique de la France n’a pas grand chose de commun avec le bien commun, ni avec la DSE. MJ]
lebourg
Parler de chomage sans évoquer les délocalisation me parait inimaginable. Avec internet, la traduction simultanee et le prix de transport maritime la chine n’est plus à des miliers de km, elle est à notre porte.
Puisque “libre” est plein d’idées il va pouvoir résoudre ce problème. Il y a quelqu temps je cherchais un tapis. De passage devant un magasin qui vendait des tapis d’aubusson je demanais le prix d’un modèle : 35OOe. Glups. Tout en discuttant j’entends le mot chine . Tiens tiens me dis-je. De retour à la maison je demande à google et en trois klic je trouve mon tapis. 4 mails plus tard ,un virement , et 2 mois d’attente voilà mon tapis, livré à domicile, nickel, à 6OOe. (tout compris) Le prix en france d’une carpette… A propos de carpette monsieur libre, vous etes sur de ne pas chercher à nous tromper avec vos chiffres, vos graphiques, vos savantes études filcales, sociales, administrative ?
[Et vous ne vous demandez pas pourquoi en France c’est aussi cher ? C’est justement ce que dénonce cet article. Mais si vous préférez dépendre de la Chine, après tout, on ne peut pas vous en vouloir…
MJ]
Erasmus Minor
Je dénigre ? Non, certainement pas mais je m’interroge simplement et je remarque que les politiques libérales menées depuis plus de 30 ans (depuis les expériences épouvantables de Margaret Thatcher et Ronald Reagan) ont apportées la désolation dans les sociétés qui les subissent. Et je ne vois pas très bien comment contester ces faits.
[Si vous ne voyez pas, abstenez-vous.
Je vous l’ai déjà écrit, il y a des blogs où l’on passe son temps à dénigrer sans argumenter…
MJ]
lebourg
Et naturelement concernant le problème des délocalisations qui ruinent l’économie de l’europe il serait bon que quelqu’un évoque les délocalisations des usines de textile de la Tunisie vers la Chine qui sont aussi la cause des dernieres révoltes populaires.
lebourg
Pourquoi en France c’est aussi cher ? Bien outre les pillages dont nous sommes victimes l’ouvrier francais est cher parcequ’il :
travaille 35 H au lieu de combien?
roule en voiture au lieu de vélo
dors dans un bon lit dans un appartement coquet au lieu dune nate dans un cagibis
part 5 semaines en vacances au lieu de ?
bénéficie d’une bonne retraite
etc etc.. Bref le résultat de plusieurs centaines d’années d’effort.
[Et parce que le travail est surtaxé. MJ]
lebourg
Surtaxe le travail ? Certe, 80 ;/: de charges sociales + TVA, ce qui fait le double. Mais Monsieur Janva on ne parle pas d’un cout qui serait le double. Avec la chine c’est d’une différence de 10 voir 3O fois plus qu’il s’agit. J’ai deux employés, en chine j’en aurais 6O pour le meme cout. Et en plus 6O qui travaillent comme on travaillait en France il y a 50 ans, ce qui augmente encore la différence. Il est où le problème qui vous empeche d’admetre ça ?
[Cette argumentation est juste mais limitée aux secteurs de productions, et encore, car bien souvent la qualité chinoise n’est pas au rendez-vous. Je connais des entrepreneurs français dont le pb n’est certainement pas la concurrence chinoise, ni même étrangère. MJ]
Jeannette
Michel Janva, vous ne répondez pas à une question : les délocalisations n’ont eu qu’un seul but, le profit. Et c’est une grande perte pour nous, en emplois, en savoir-faire français, et en qualité de produits finis.
Vous parlez de flexibilité, de précarité, de mobilité, d’avoir moins de prélèvements, certes : mais la vraie raison de 30 ans de chômage, c’est la dérégulation générale, l’ouverture totale, et le marché-Roi, surtout pour le profit de quelques uns et la ruine d’un grand nombre, et c’est ce que j’essaie de vous faire comprendre. Je n’approuve pas ce qui se passe en France, mais je ne crois pas aux remèdes que propose Libres.
Mon frère vit en Allemagne depuis 36 ans et c’est toujours pareil : quand on lit les journaux, c’est une chose, mais quand on se collette à la réalité, c’en est une autre !
Et je peux vous dire que le fisc allemand ne rigole pas et qu’il est très rigoureux.
J’étudie la vie économique par mon travail, ma vie quotidienne et celle de mes proches et regarder d’en bas est instructif.
Je prends un exemple : l’imprimerie de Malaucène, qui existait depuis 400 ans, environ, et qui était bénéficaire : elle a été rachetée par l’argent des fonds de pensions américains et patatrac ! Elle est fermée, les ouvriers qualifiés, licenciés et on propose à certains d’aller en Pologne pour 450 € par mois. Ils ont entre 50 et 60 ans et ils n’iront pas.
Or, les cas Malaucène, en France, combien sont-ils ?
[Pas vraiment : sans délocaliser, certaines sociétés auraient du tout simplement fermer. Ne croyez pas que cela soit réjouissant d’aller voir ailleurs pour un entrepreneur qui ne réussit pas à se développer en France. A contrario, l’Allemagne a réussit à garder ses industries. Le Fisc allemand est certainement rigoureux, mais l’Etat est-il aussi ravageur fiscalement ?
La dérégulation générale et l’ouverture totale, cela ne signifie pas grand chose pour un patron de PME, incapable d’embaucher du personnel car l’Etat le surtaxe. Ce qui plombe une PME en France, et c’est le tissu des PME qui emploie le plus de salariés, ce sont les contraintes administratives de toutes sortes.
Regardez par le bas est effectivement instructif : j’ai plusieurs amis qui ont créé leur entreprise. Leur problème n’est ni de trouver du marché, des contrats ou des clients. Leur contrainte principale ce sont les tracasseries administratives et les taxes.
MJ]
Jeannette
Que le Seigneur Jésus nous guide et nous conseille afin de trouver le juste chemin pour ces problèmes de chômage.
Frégate
Excusez-moi monsieur Janva, mais je ne peux cautionner le libéralisme.
J’expliquais déjà en terminale à un camarade de classe marxiste (c’était très bien porté à l’époque) que le capitalisme libéral et le marxiste était dans la même barque. Pour eux la production économique prime.
La doctrine sociale de l’Église est ailleurs. C’est l’épanouissement de l’homme qui prime. Et pour cela il faut qu’il travaille, librement certes, mais avec un salaire qui lui permette de faire vivre dignement sa famille. Un salaire M. Janva, pas deux.
S’il ne le peut pas,le principe de subsidiarité veut que la structure supérieur à lui, l’État ou l’Europe en dernier recours, lui viennent en aide.
Aujourd’hui 2000 euros suffisent pour transporter le contenu d’un conteneur de Chine en France.
Vous mettez le travailleur européen en concurrence avec le travailleur Chinois. Vous tuez l’Europe. On pourra un temps résister sur les produits à forte valeur technologique, allemand, quoi, mais bientôt ils seront les faire aussi.
Philippe de Villier a raison de dire que la mondialisation ce sont les pauvres des pays riches qui subventionnent les riches des pays pauvres.
Nos grands capitalistes libéraux sont pour parce que cela leur permet des marges considérables. Mais ils tuent notre économie, affaiblissent notre puissance, réduisent au chômages nos enfants.
Rétablissons les frontières avec des droits de douanes. Autours de l’Europe si on le peut, autour de la France Sinon.
[Sur les allocations familiales, nous en avons parlé récemment ici : il n’est pas certain que ce soit à l’Etat de les gérer.
Vous pourriez développer votre partie sur :
“La doctrine sociale de l’Église est ailleurs. C’est l’épanouissement de l’homme qui prime. Et pour cela il faut qu’il travaille, librement certes, mais avec un salaire qui lui permette de faire vivre dignement sa famille.”
Pourquoi en France n’est-il plus possible (ou peu) de vivre avec un seul salaire ? On ne peut pas mettre tout sur le dos de la Chine, c’est irresponsable. La multiplication des taxes de toutes sortes, qui deviennent de nature collectivistes, la confiscation de nos revenus par l’Etat et les collectivités, pour un usage limité (sans parler du gaspillage), le jacobinisme croissant (20% des travailleurs sont rémunérés par l’Etat) sont des causes franco-françaises sur lesquelles nous pourrons intervenir.
On peut mettre des droits de douanes autant que l’on veut pour empêcher la concurrence, mais cela aura aussi pour conséquence de nous fermer ces marchés qui, en retour, nous astreindrons aux droits de douanes.
Plutôt que d’accuser sans cesse la Chine ou le “grand capital” (je ne dis pas qu’il ne faut pas chercher à s’en protéger), il serait aussi utile et nécessaire de revoir un peu notre économie nationale. Les fonctionnaires doivent savoir que 50% de leur salaire est payé par des emprunts étatiques. Il faudra rembourser toiut cela…
MJ]
PK
Pour aller dans le sens de MJ,
Un entrepreneur de BTP aujourd’hui – à son compte, petite PME – passe la moitié de son temps à remplir des papiers administratifs pour l’État… sachant que ce ne sont pas toujours des intellectuels.
Voilà la France d’aujourd’hui !
Frégate
Monsieur Janva,
Où voyez-vous que je parle des allocations familiales ?
Un couple marié sans enfant (donc sans allocations familiales) avec un SMIG touchait il n’y a pas encore si longtemps moins qu’un couple ou les deux étaient au RSA.
Ce n’est pas normal, il y a bien des choses à faire en France. Mais il y avait aussi bien des réformes à conduire dans la Russie des Romanov. Ce n’est pas pour cela que le communisme était une solution. Le libéralisme en est-il une aujourd’hui chez nous ?
Ce qui me gêne chez les libéraux c’est que le postulat de départ est le même que celui des communistes. A croire qu’il faut vivre pour produire et non travailler pour se nourrir à la sueur de son front.
La doctrine sociale que l’Église propose depuis plus d’un siècle (est-ce que cela vaut pour une once d’argumentation ?)n’est pas libérale.
Elle vise, certes, à préserver la liberté de l’ensemble des acteurs… tant que leur
[Quand vous écrivez “Et pour cela il faut qu’il travaille, librement certes, mais avec un salaire qui lui permette de faire vivre dignement sa famille. Un salaire M. Janva, pas deux. S’il ne le peut pas,le principe de subsidiarité veut que la structure supérieur à lui, l’État ou l’Europe en dernier recours, lui viennent en aide.” Vous parlez des AF, non ?
Et quand vous écrivez ”
Un couple marié sans enfant (donc sans allocations familiales) avec un SMIG touchait il n’y a pas encore si longtemps moins qu’un couple ou les deux étaient au RSA.”, vous critiquez justement la gestion de l’Etat et vous vous rapprochez des libéraux.
Quand on pense qu’un immigré peut venir toucher une retraite en France sans n’y avoir jamais travaillé, plus une allocation logement, soit plus qu’un travailleur touchant le SMIG, on se rend compte que c’est injuste et que cela n’encourage pas le travail.
MJ]
Frégate
Suite
La doctrine sociale de l’Église vise certes à laisser un maximum de liberté à l’ensemble des acteurs de la société, mais tant que la dignité de l’ensemble des acteurs est préservée. La société d’ordre supérieure a alors le devoir de protéger la société d’ordre inférieur pour qu’elle puis vivre de son travail. Or est-ce le cas aujourd’hui en France ?
Certes il y a des fraudes aux ASSEDIC. Mais il y a aussi, clairement des hommes qui veulent travailler, qui savent travailler et qui ne trouvent rien.
Il y a également des hommes sur qui pèsent une pression telle qu’ils tombent malade.
Il y a des entreprises qui réussissent à faire baisser de 20 % le coût de leur sous-traitance au renouvellement des contrats.
Il y a l’usine de Fiat qui a obtenu une moindre rémunération de ses ouvriers sous la menace d’une délocalisation.
Il y a ce berger, major de l’école de Fontainebleau, qui a fait faillite quand le mouton néo-zélandais a pu rentrer en Europe (aujourd’hui il est fonctionnaire).
Vous me dites “On peut mettre des droits de douanes autant que l’on veut pour empêcher la concurrence, mais cela aura aussi pour conséquence de nous fermer ces marchés qui, en retour, nous astreindrons aux droits de douanes” Certes, mais comme notre balance commerciale est déficitaire et va l’être de plus en plus, c’est tout bénéfice pour nous.
Aujourd’hui on ne peu quasiment plus exporter un grand équipement industriel dans transfert de technologie. Regardez le Le KTX, le train à grande vitesse sud-coréen c’est le frère jumeaux du TGV que nous leur avons vendu il y a quelques années. Aujourd’hui il pique des marchés à ALSTOM.
Airbus fanfaronne parce qu’il a des commandes records de la part de la Chine… avec l’installation d’une chaine de montage en Chine !
Alors certes, les Bollorés, Jean-Marie Messié, Carlos Ghost et autres grands capitaines d’industrie sont pour le maintien de l’ouverture des frontières. Mais est-ce dans l’intérêt de la France ?
Jeannette
La plupart des fonctionnaires – dont moi-même – ont présenté un concours pour gagner leur pain quotidien, après un parcours dans l’entreprise qui s’est terminé par un licenciement. Des gens de 30 à 40 ans. Ils n’ont pas retrouvé un emploi dans le privé, même pour des métiers très pointus. Quand j’ai perdu mon emploi en 1991, j’ai cherché, écrit, eu des entretiens, fait un stage pour maîtriser l’informatique, déposé des curriculum vitae dans des agences d’interim, et en même temps, j’ai présenté plusieurs concours et j’en ai réussi un.
A 38 ans, on me disait que j’étais trop âgée. Et ce scenario était le même pour mes collègues actuels. Et maintenant, on vient nous dire que nous “coulons” la France ? Que fallait-il faire ? Voler, piller, devenir assisté permanent, partir ? Il faut chercher les vrais responsables de cette déroute !
Pourquoi n’abordez-vous jamais le sujet des vrais escrocs ? des vrais fraudeurs ?
Avec mes 1500 € par mois, je ne me sens pas coupable ! Toute personne qui travaille produit de la richesse. On apprenait ça autrefois, mais plus personne n’en parle.
Frégate
Oui M. Janva je suis d’accord avec vous, il y a plein de choses injustes et en particulier liés à l’immigration.
Mais pour ce qui est de l’immigration, c’est un phénomène qui a été voulu, encouragé,porté par les libéraux.
Avant de vouer aux gémonies les anti-libéraux, regardez bien la collusion entre les fraternelles et les grandes figures du libéralisme.
Depuis la dernière réponse que je vous ai faites, j’ai écouté les deux dernières interventions d’Eric Zemmour et lu l’humeur de Pasquin dans l’Homme Nouveau : ni l’un ni l’autre ne sont tendre avec les libéraux.