Nous sommes chez les dingues. Ce serait risible si le niveau scolaire des élèves en France ne s’était pas effondré. La bonne nouvelle, c’est que ce sont enfin les enseignants qui semblent s’insurger…
Elisabeth Borne a annoncé, le 21 juin la création d’une certification de « savoirs verts » pour les collégiens. Objectifs : renforcer l’enseignement du développement durable à l’école et lutter contre l’écoanxiété. Chez les profs, on s’interroge sur l’inflation des certifications et sur l’efficacité de ces belles intentions.
La planète brûle et les jeunes sont éco anxieux… En réponse, le gouvernement a une solution toute simple qui laisse pantois : celle d’ajouter une certification écolo pour les collégiens. Ils seront notés pour s’assurer qu’ils maîtrisent différents items : bien s’alimenter, trier ses déchets, comprendre le changement climatique, savoir protéger la planète… On les bassine avec le développement durable depuis la maternelle, en toute logique, ils devraient déjà avoir une mention très bien à force de rempotage de pots et fabrications de poubelles ! A moins qu’ils ne soient écoeurés de ce trop plein.
Elisabeth Borne a annoncé, le 21 juin cette création d’une certification de « savoirs verts » pour les collégiens, soit un socle commun de connaissances à maîtriser, à partir de 2024. Une énième certification après le passeport sur l’éducation financière (Educfi), l’attestation de sécurité routière (ASSR), celle sur les compétences numériques (Pix), sur les langues vivantes (Ev@lang), et une autre sur les mathématiques. « Il s’agit probablement d’habituer les élèves à voir des parcelles de connaissances ou de compétences certifiées comme si cela était une nécessité », critiquait récemment le Snes, premier syndicat d’enseignement du secondaire. Le syndicat dénonce une évolution délétère : « Nos métiers, la cohérence des enseignements et des diplômes sont vidés de leur sens par la multiplication de ces certifications ». « Mais stop, stop, stop. L’urgence vitale, pour nos enfants et la société, est de rétablir les fondamentaux. Et pas une énième manifestation de l’empire du bien qui va encombrer le temps scolaire et le cerveau des élèves. Le déclassement éducatif est le 1er problème de notre pays »
Meltoisan
Et en même temps, des participants de la “gay pride”, défilé dit des “fiertés” ont arraché un drapeau français sur le trajet. Il n’y a pourtant pas de quoi être fier !
Si c’est là le résultat des enseignements de “savoir vert” au lieu du “savoir faire” (français, maths, histoire, géo, littérature, philo, langues, sport, …), cela confirme qu’on est vraiment mal parti, et à côté de la plaque !
Gaudete
cette sinistre ne sait quoi inventer pour se rendre ridicule
Sicéron
Lutter contre “l’éco-anxiété” qu’ils développent méthodiquement à longueur d’année.
Hubert
Déploreraient-ils les effets dont ils sont la cause ?!